En avril 2005, Air France déclenchait ce que les agences de voyage
tunisiennes avaient appelé à l’époque ‘’la guerre de la commission’’,
c’est-à-dire la baisse de la commission de 9 à 7% sur les billets d’avion
vendus. Quatre ans après, presque jour pour jour, la situation est plus que
satisfaisante pour tout le monde, notamment pour les agences de voyage.
Nous sommes en 2009, pratiquement toutes les compagnies aériennes sont
maintenant passées à 1%. La commission est remplacée par les ‘’frais de
dossiers’’, variables, de 30 à 250 dinars (HTVA), selon la destination, la
durée du billet, la classe passager….
Les agents de voyage que nous avons rencontrés nous ont affirmé que cette
situation est nettement meilleure que celle ante. Cela dit, on nous précise
que le prix du billet d’avion n’a pas augmenté suite à cette suppression.
C’est bon à connaître!
Explication de texte, car sans doute vous vous demandez comment cela est-ce
possible. D’abord, il faut comprendre que les 9 ou 7% de commission que
percevait l’agent de voyage n’étaient pas nets d’impôt (c’étaient compris la
retenue à la source et la TVA), alors que la grille de frais de dossiers
actuelle conseillée par la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV),
c’est hors taxes, et n’est qu’à titre indicatif, autrement dit on peut aller
au-delà ou en deçà !
Cependant, des agents de voyage nous également indiqué que les clients
doivent faire très attention, car certains de leurs collègues ont tendance à
facturer par deux fois les frais de voyage.
Mais il a fallu plusieurs mois d’âpres négociations entre les différentes
parties pour parvenir à ce consensus, professionnels, ministère du Tourisme
et celui du Transport…
Au final, on peut dire que ‘’A quelque chose malheur est bon’’, en tout cas
pour les agences de voyage dites ‘’sérieuses’’.
Maintenant que cette bataille s’est avérée salutaire pour les agences de
voyage, il n’en demeure pas moins qu’il y a une autre à gagner, sans doute
la plus importante : l’amélioration de la qualité des services, qui passe
nécessaire par leur équipement en technologies de l’information et de la
communication. Mais là, c’est une autre affaire.