Décidément, cette sacrée crise mondiale a chamboulé bien des choses. Alors
que la Tunisie s’escrime depuis quelques petites années à se tourner vers de
nouveaux produits et de nouveaux marchés européens ou autres, considérant
que le balnéaire et ses marchés traditionnels sont bel et bien acquis, la
voilà invitée à tout revoir en fonction de cette nouvelle donne
internationale dont les effets négatifs pèsent, il est vrai, sur l’ensemble
des destinations concurrentes.
C’est ce qui ressort des appréciations formulées dernièrement par les
représentations de l’ONTT en France, en Allemagne et en Italie. Tantôt
optimiste (+2,5 % espérés du côté des Français), tantôt mitigé (trend
négatif de –20 % ou positif de +10 % selon les T.O. italiens eux-mêmes
divisés sur les prévisions), tantôt carrément froid («les performances de la
Tunisie, sur le marché allemand et pour l’hiver 2008-2009, sont en recul par
rapport à l’exercice précédent»), le ton de ces notes revêt en général le
caractère d’un appel à la vigilance et suggère bien des recommandations.
Lire dans les articles liés la situation des trois marchés français, italien
et allemand.
Lire aussi :
– Tunisie
– Tourisme : Destination compétitive pour le marché français
– Tunisie
– Tourisme : Le marché italien a besoin de marketing
– Tunisie – Tourisme : Comment reconquérir le marché allemand ?