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| écluses de Miraflores dans le Canal de Panama le 10 septembre 2008 |
[25/05/2009 09:01:13] MADRID (AFP) Les offres des trois consortiums en lice pour remporter le contrat d’agrandissement du canal de Panama prévoient un prix plus élevé que le budget calculé par les autorités, selon le journal Cinco Dias de lundi, qui évoque d’enventuels retards.
Le quotidien n’identifie pas ses sources, mais estime que les prix prévus dans les propositions seraient jusqu’à 35% plus chers que le budget retenu par l’Autorité du canal de Panama (ACP), de 5,25 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros). Elles dépasseraient les 6 milliards de dollars.
Trois consortiums sont en lice, avec de nombreux groupes espagnols de BTP dans leurs rangs. ACS en conduit un, avec Acciona et FCC dans ses rangs, épaulés par l’allemand Hochtief (partiellement contrôlé par ACS) et le mexicain ICA.
L’américain Bechtel conduit le deuxième, allié aux japonais Taisei et Mitsubishi, tandis que l’espagnol Sacyr Vallehermoso conduit le troisième, avec l’italien Impregilo, le belge Jan de Nul et le panaméen Cusa, rappelle Cinco Dias.
“Nous avions des informations selon lesquelles l’adjudication devrait se faire au mois de juillet, mais nous pensons qu’il va y avoir du retard parce qu’à ce jour, le financement nécessaire n’a pas été réuni”, a déclaré au journal un dirigeant non identifié d’un des groupes.
L’ACP a signé en décembre avec différentes banques internationales des contrats de crédits à hauteur de 2,3 milliards de dollars pour ce projet. Le reste de l’argent devant provenir de fonds propres.
Les travaux sur le canal devraient théoriquement être terminés en août 2014, 100 ans après sa construction par les Etats-Unis.
Depuis l’inauguration du canal, près d’un million de navires l’ont traversé, et il voit transiter chaque année 5% du commerce mondial. Ses recettes avoisinent 5 millions de dollars par jour.
Selon Cinco Dias, Queenie Altamirano, ambassadeur spécial du Panama pour les affaires économiques en Europe, devrait rencontrer au cours de la semaine le patron du syndicat des grands groupes de BTP espagnol Seopan, David Taguas, pour évoquer la position des groupes espagnols.
M. Taguas est l’ancien responsable des affaires économiques du chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
