[28/05/2009 05:16:02] NEW YORK (AFP)
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| Le logo de Chrysler le 12 janvier 2009. (Photo : Stan Honda) |
Une décision du juge des faillites sur le plan de restructuration du constructeur automobile américain Chrysler semblait peu probable mercredi soir, alors que les dépositions se poursuivaient.
Vers 18H00 locales (22H00 GMT), trois témoins devaient encore être interrogés par les représentants des parties prenantes au dossier, a indiqué le juge Arthur Gonzalez.
Parmi eux, le patron du constructeur automobile Robert Nardelli.
“Je ne suis pas sûr que nous en finirons avec les témoins ce soir”, a déclaré le juge des faillites.
Ce dernier a indiqué qu’une audience reprendrait jeudi à 10H00 locales (14H00 GMT) au tribunal de New York pour la poursuite de l’examen des preuves, avant les plaidoiries. Les débats pourraient donc se poursuivre jusqu’à vendredi, “si nous n’avons pas fini jeudi”.
Le troisième constructeur automobile américain avait déposé son bilan le 30 avril. Un aval de la justice au plan poussé par l’Etat fédéral et la direction permettrait une sortie de faillite dans les prochains jours si aucune partie prenante ne décide de faire appel de cette décision.
Selon le plan de restructuration, le “nouveau” Chrysler doit être formé à partir des actifs sains de l’actuel constructeur. Les autres actifs seront maintenus dans “l’ancien Chrysler” et seront liquidés sous contrôle judiciaire, ce qui pourrait prendre des années.
Ce Chrysler sain, délesté de l’essentiel de sa dette, sera entre les mains d’un consortium détenu à 20% par le constructeur italien Fiat dans un premier temps (35% à terme), tandis qu’un fonds social à gestion syndicale détiendra 55% du capital, et les gouvernements américain et canadien conjointement 10%.
