énéral de General Motors, le 1er juin 2009 au siège du groupe à New York (Photo : Stan Honda) |
[02/06/2009 13:25:39] NEW YORK (AFP) Le gouvernement fédéral américain n’a pas l’intention de diriger General Motors, a assuré mardi le directeur général du constructeur automobile Fritz Henderson, au deuxième jour d’une procédure de redressement judiciaire dans lequel l’Etat joue un rôle central.
“J’ai travaillé main dans la main avec le gouvernement, et il n’a pas l’intention de gérer l’entreprise”, a martelé M. Henderson sur la chaîne financière CNBC, au lendemain du dépôt de bilan de GM.
Le gouvernement américain “sera seulement impliqué dans les questions de gouvernance”, a-t-il poursuivi, ajoutant “ne pas s’attendre à des conflits avec le gouvernement sur la gestion de GM”.
L’ex-numéro un mondial de l’automobile a déposé son bilan lundi, devant le même tribunal des faillites new-yorkais qui a supervisé et validé le redressement judiciaire de son petit compatriote Chrysler.
Selon le plan de restructuration soumis à la justice, un nouveau GM doit émerger du processus de faillite, réduit à ses actifs les plus sains. Il sera contrôlé à 60% par l’Etat américain, en échange de l’injection de 30 milliards de dollars venant en sus des 20 milliards déjà alloués.
Le Président Barack Obama a insisté lundi sur le fait que Washington avait l’intention de se désengager au plus tôt de GM, mais cela n’empêche pas nombre d’analystes d’ironiser sur un “Government Motors” (pour “GM”) piloté par les pouvoirs publics.
Interrogé sur le remaniement de la gamme et le lancement de nouveaux modèles plus économes et compacts, M. Henderson a défendu les bonnes performances des récents modèles du groupe sur ce segment de marché.
Il s’est aussi dit “modestement encouragé” par les ventes mensuelles du mois de mai aux Etats-Unis, qui ont progressé par rapport à avril. Ces chiffres doivent être publiés par l’ensemble du secteur plus tard dans la journée.