La production de cette huile se fait encore selon un procédé classique
(entrainement à vapeur). La qualité et la quantité de cette huile pourront être
améliorées si on emploie la distillation sous vide ce qui fait baisser le point
d’ébullition ce qui donne un rendement supérieur pour la même de fleurs utilisée
par le procédé classiques (sous conditions physico chimiques normales ) et on
obtient aussi une qualité égale à soi même, c’est-à-dire sans perte ou
dégradation ou déformation des constituants, tels que le linalol, l’alpha
pinène, le nérol, le géraniol le limonène, l’acétate de linalyle et autres. Il
est à noter que chaque constituant a un rôle par exemple l’acétate de linalyle
accentue et renforce la note (l’odeur) de néroli. Une bonne huile de néroli doit
contenir une teneur de cette substance (pas moindre de 6%). Cette
caractéristique est exigée par les fabricants de bases de parfums car un bon
parfum doit avoir une forte note de tête. Il est à noter que le parfum est
composé d’une note de tête (la première odeur qui se dégage en ouvrant le flacon
de parfum, de cœur, de fond (bouquet : ensemble de différentes odeurs) et
fixateur (qui retient les différentes notes).
Cette composition se diffère d’un
type à un autre (oriental, chypre, russe, floral, boisé et autres). Il est de
l’intérêt des fabricants (industriels) de cette huile de revoir leur procédé de
fabrication d’une manière qui leur permet de réduire les coûts de production,
l’amélioration de la productivité, l’augmentation du rendement, la réduction du
temps de la production (temps interne et externe) et l’amélioration de la
qualité. J’ai fait l’étude de mise à niveau de la plus importante société de
production de néroli à Nabeul et je lui ai recommandé des recommandations
pratiques de modernisation et d’amélioration du procédé de fabrication. L’huile
de néroli est une source de devise qui serait encore plus importante si on
entoure ce créneau d’une intention particulière et si en renforce encore le
suivi par la formation et le savoir ainsi que de la recherche de partenaire de
distribution du produit à l’étranger, et ce de se dégager d’une certaine main
mise par quelques décideurs étrangers qui font le beau et le mauvais temps et
dictent à l’avance la qualité exigée. Il est important de signaler que dans
l’ensemble on ne fait pas d’analyse de cette huile ce qui laisse l’industriel
tunisien ou le vendeur devant le fait accompli des acheteurs étrangers d’une
part et se trouve dans une faible position d’autres part.
Dr.ing. nouredine ben mansour
Réaction à l’article :
Huiles essentielles : Le néroli rapporte 5 millions de dinars par an à la
Tunisie
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