Fiat : l’intérêt demeure pour Opel, dossier encore ouvert techniquement

[05/06/2009 13:51:05] MILAN (AFP)

photo_1244208637320-1-1.jpg
à Bochum (Allemagne) le 25 mai 2009 (Photo : Clemens Bilan)

Le patron de Fiat, Sergio Marchionne, a déclaré vendredi à Turin (nord de l’Italie) que l’intérêt du groupe italien pour Opel “demeure”, la négociation pour la reprise du constructeur allemand n’étant “pas terminée techniquement”.

“Il y a encore un intérêt de la part de Fiat pour la reprise d’Opel, mais cela ne dépend pas de nous”, a-t-il déclaré aux agences italiennes Ansa et Radiocor.

“Techniquement, la négociation n’est pas terminée”, a-t-il ajouté.

Le constructeur Opel, attribué à la fin de la semaine dernière dans un accord préliminaire à l’équipementier canadien Magna, continue de susciter des convoitises, le gouvernement allemand s’étant déclaré “toujours ouvert” aux autres candidats.

“Si un appel arrive du gouvernement allemand, ce sera tant mieux. Mais nous n’attendons pas après cet appel avec anxiété. Si ce n’est pas le cas, nous continuerons à faire notre métier”, a poursuivit le paton du groupe turinois.

“La disponibilité de Fiat à poursuivre un discours intelligent, industriel et logique demeure. Nous sommes convaincus que de toutes les propositions que les Allemands ont reçues, la notre était l’unique à avoir ces éléments. Si le gouvernement allemand est disposé à nous écouter à nouveau, nous sommes prêts à reprendre les discussions,” a-t-il dit.

“Nous faisons des voitures et nous devons trouver le moyen pour résoudre le problème de la surcapacité industrielle en baissant les coûts de production. Nous devons faire ce qui est nécessaire pour maintenir cette industrie debout.

“Si le gouvernement allemand veut faire partie de ce projet, je suis plus que disposé à le faire avec lui”, a-t-il répété.

Le ministre du Développement économique italien, Claudio Scajola, avait affirmé jeudi que Fiat avait encore des cartes à jouer pour la reprise d’Opel.

“Nous sommes encore en train de travailler sur Chrysler”, a conclu Sergio Marchionne.

La cession du constructeur automobile américain Chrysler à un consortium emmené par son concurrent italien Fiat ne doit pas intervenir avant vendredi, la justice devant au préalable trancher un appel contre le plan de reprise.