C’est vrai la bourse n’était jamais une mesure ou un indicateur financier fiable

Par : Autres

C’est une main invisible qui dirige pour un certain moment le monde financier.
C’est une sorte de spéculation intelligente pour une catégorie de personnes qui
sait comment créer les opportunités au bon moment puis comment contre balancer
ces mêmes opportunités pour autre circonstance. Les conséquences de ce déluge
financier sont multiples dont la plus importante touchera tout ce qui concerne
l’économie réelle, d’où la gravité de la dite situation pourrait durer quelques
années. La situation s’est aggravée petit à petit, sans que les responsables
économiques prennent des décisions ou de vraies et durables mesures de
correction et d’ajustement. Ils ont préféré pour des raisons subjectives de ne
pas réagir et de laisser le phénomène se développe doucement faute de réaction
de la part des spécialistes en économie et en finance quelques spécialistes ont
fait des signes d’alarme à la situation actuelle de l’économie dont le monde à
commencer à subir ces conséquences. Ils n’ont pas pu provoquer les décideurs des
grandes puissances sur ce sujet, qui sont emballés dans d’autres préoccupations
Les banques se sont trouvées dans une situation de doute. Elles ne savent pas
comment ajuster leurs problèmes, surtout ceux qui touchent la liquidité de
chaque jour, qui fait défaut. Le système bancaire est devenu très fragile d’où
plusieurs investisseurs et hommes d’affaire ne lui donnent plus confiance comme
auparavant. C’est un système affaibli qui souffre d’un mal contagieux où tous
les intervenants et les joueurs financiers se sont repliés et attendent ce
qu’apporteront les jours à venir. C’est la méfiance totale.

Comment va se redresser cette situation dans laquelle s’est trouvée
l’économie mondiale est en fait une réalité que peu de personnes la connaisse
puisqu’ils ne détiennent aucune clef de sa solution. Tout est encore obscur. Ce
qu’on entend de mesures de redressement de la crise actuelle n’est que des
spéculations et des ballons de tests lancés, discrètement par les créateurs de
la dite crise, qui veulent détourner les masses de la réelle cause de ce déclin
économique qui a touché leur pouvoir d’achat de plusieurs parties de ménages.
Aussi cette crise on peut la classifier comme crise de la mauvaise gestion
financière menée par des responsables non responsables, des gens qui ne sont pas
conscients de l’importance de leur indifférence vis-à-vis des alertes faites à
partir d’autres responsables conscients, humanitaires et éveillés ayant le sens
et le moral de solidarité entre les peuples. Ces gens sont un peu partout,
éparpillés à travers le monde.

 Leur principal objectif est le bien pour tous les peuples sans
distinction de race, de religion ou d’appartenance. Pour sauver la situation
provisoirement les banques centrales jouent le rôle des urgences. Elles prêtent
quotidiennement des liquides aux banques pour équilibrer partiellement leurs
opérations du jour, car ces dernières vivent le jour au jour. Pour alléger la
situation actuelle elles ont diminué le taux d’intérêt, tout en rappelant que le
Japon, depuis quelques années, a encouragé l’investissement par la suppression
des intérêts On peut assimiler la crise financière à un incendie de feu ou
chacun dit sauve qui peut, sans pouvoir intervenir. Le FMI devrait s’engager
autrement dans la prise de décision. Elle doit donner la possibilité aux nations
des pays en développement de contribuer équitablement et que leurs voix soient
entendues et considérées par les supers puissances. Le FMI doit engager une
réforme quant au surveillance de la situation des marchés et d’y répondre
efficacement à la situation des marchés mondiaux et à répondre aux crises. La
représentativité et le caractère participatif de sa direction devraient être
changés d’une manière qui donne égalité à toutes les nations. La responsabilité
des décisions stratégiques les plus importantes devrait être transférée du
Conseil d’Administration à un conseil plus représentatif et doté d’un pouvoir
politique plus prononcé; qui remplacerait notamment le Comité International
Monétaire et Financier qui ne dispose aujourd’hui que d’un rôle purement
consultatif. Ces suggestions ne sont pas nouvelles. Il est temps d’entendre les
voies des nations en développement, car leur ignorance aggraverait l’économie
mondiale. Ignorer c’est en fait reporter les problèmes à une date ultérieure qui
pourrait être conséquente et grave, car les grands phénomènes se forment à
partir des petits phénomènes.

Dr.Ing. Nouredine Ben Masour
 

Réaction à l’article :

Le FMI
table toujours sur une reprise au 1er semestre 2010

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