La crise financière actuelle ne connaît aucune frontière

Par : Autres

La crise financière actuelle ne connaît aucune frontière et pour cette raison
elle ne serait résolue qu’une fois on détermine ses frontières. Sans cette
mesure, la crise va se propager à travers le monde, surtout quand la solidarité
ne fait plus foi. Affronter cette réalité ne pourrait avoir lieu qu’en
empruntant une nouvelle stratégie plus réaliste et plus humaine envers les pays
pauvres. Ignorer ces pays pour longtemps est en fait une autre façon pour une
prolongation de la crise. S’abstenir à aider ces pays est une tactique non
gagnante dans un temps qui se mesure en seconde où tout est devenu rapide, où
tout veut avoir une place sous le soleil. Les pays industrialisés sont devant un
défi économique international qui les pousse de prendre en considération les
réalités des autres peuples, surtout ceux qui leur manquent les moyens
financiers pour qu’ils se développent convenablement. Ignorer cette donne, est
une sorte de fuite en avant et une invitation pour ces peuples de se comporter
autrement envers ces dits grands pays. Ces pays seraient obliger de revoir leurs
politiques extérieures et de mettre sous la loupe leurs appartenances qui les
lient avec ces grands pays industrialisés. Cette nouvelle réalité, dictée par ce
tsunami financier pourrait former une nouvelle politique d’appartenance à
l’instar de ce qui est passé au début des années 50 où on a vu la constitution
du groupe du tiers monde par une première réunion du congrès de Bandung en
Indonésie, en avril 56, auquel plusieurs présidents et des représentants des
mouvements d’indépendance de pays africains et asiatiques et des ont pris part.
Aussi cette crise on peut la classifier comme crise de la mauvaise gestion
financière menée par des responsables non responsables, des gens qui ne sont pas
conscients de l’importance de leur indifférence vis-à-vis des alertes faites à
partir d’autres responsables plus soucieux du sort de l’économie internationale.
Ces gens ont mélangé l’économie et la politique et ne savent plus comment sortir
de ce piége. Ils n’ont pas pu faire la distinction entre le rôle de l’état et
celui des multinationales. Ils sont bien payés. C’est, entre autre, la pensée de
l’école de Chicago qui a semé ce désordre dans le monde. Atteindre les objectifs
financiers par n’importe quel moyen est aussi une caractéristique de ces gens
responsables de cette crise que le monde essaye de s’en débarrasser. Une
mondialisation indisciplinée qui s’est renforcée par la libéralisation
économique où les barrières frontières ne sont plus étanches comme autrefois où
l’intérêt national passe avant l’intérêt international d’une manière camouflée
sous forme d’un patriotisme économique, surtout que le monde est devenu une
sorte de village ou autrement l’accès est à la portée de tous.

dr.ing. nouredine ben mansour
 

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