MAG va déposer une offre de reprise pour l’usine Continental de Clairoix

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és de Continental manifestent devant l’usine de Clairoix, en mars 2009 (Photo : Francois Nascimbeni)

[09/06/2009 08:30:31] PARIS (AFP) Le vice-président du groupe MAG, Fawaz Sabri, a confirmé mardi qu’il allait formuler dans la journée une offre de reprise pour l’usine de Clairoix de l’équipementier automobile Continental, qui devrait permettre, selon lui, de garder “au moins entre 400 et 500 emplois au début”.

“Le prix n’est pas encore décidé. Cela va faire l’objet de discussions, de négociations, avec le propriétaire”, a expliqué le vice-président de l’accessoiriste auto basé à Dubaï, sur BFM Radio.

“Nous allons au moins garder entre 400 et 500 employés au début”, a-t-il ajouté. L’usine de Clairoix (Oise) emploie 1120 salariés au total.

Continental avait annoncé le 11 mars son intention de fermer l’usine en 2010, en raison de surcapacités de production et d’un manque de compétitivité du site.

MAG, qui cherche depuis “une dizaine d’années à acquérir une usine de fabrication de pneus”, estime que la reprise de Clairoix lui permettra d’avoir “une qualité meilleure et une gamme de production supérieure” à celle qu’il propose actuellement, a fait valoir M. Sabri.

Continental avait annoncé début mai “avoir posé les bases d’une offre très avantageuse” au groupe MAG, pour une éventuelle reprise de l’usine, en proposant notamment un soutien technique pendant “au moins dix ans”.

“Nous avons proposé la cession du terrain, des bâtiments, des équipements, du savoir-faire, des compétences des salariés, y compris du management, qui pourraient tous être repris, et l’usage des brevets de Continental” mais “pas les marques”, avait déclaré le directeur de la division de pneus de tourisme et camionnettes, Nicolaï Setzer.

“Nous allons aussi leur donner un soutien technique et industriel, c’est-à-dire par la maintenance du site, un accompagnement de transition et un support technique pour la commercialisation des pneus à l’international”, avait-il ajouté, précisant que la question du prix serait abordée lors d’une “prochaine étape”.

L’annonce de la fermeture de l’usine de Clairoix avait provoqué la colère des salariés, qui avaient accepté en 2007 un retour aux 40 heures de travail hebdomadaire contre une promesse de maintien de l’emploi jusqu’en 2012.

La direction de l’équipementier et les partenaires sociaux du site ont annoncé samedi être parvenus à un “préaccord” sur le plan de sauvegarde de l’emploi accordant notamment 50.000 euros de prime par salarié.