Un des propriétaires de Koenigsegg pense pouvoir sauver Saab

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édois de voitures de sport Koenigsegg le 12 juin 2009 à Angelholm (Photo : Anders Andersson)

[14/06/2009 13:35:07] STOCKHOLM (AFP) Le fabricant suédois de voitures de sport Koenigsegg estime être en mesure de sauver, avec l’aide d’investisseurs, le constructeur automobile suédois Saab, mis en vente par son propriétaire américain General Motors, a indiqué un de ses principaux actionnaires au journal norvégien Dagbladet paru samedi.

Baard Eker, dont la holding Eker Group détient une participation de 49% dans Koenigsegg, a ainsi semblé confirmer l’intérêt de son groupe pour Saab. La télévision publique suédoise avait affirmé jeudi que Koenigsegg, soutenu par des investisseurs norvégiens, avait signé une lettre d’intention pour racheter Saab.

“Nous pensons que c’est possible et nous disposons de plusieurs bonnes solutions à apporter à Saab,”, a-t-il déclaré.

“Plusieurs investisseurs” soutiennent cette offre, a-t-il souligné. “Mais je ne veux pas faire de commentaire sur les sommes en jeu ni sur les acteurs impliqués”, a-t-il ajouté.

“Il y a une chose que je souhaite clarifier. Nous n’achetons pas Saab juste pour le démanteler. Ce n’est pas ce que nous faisons”.

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édois Saab à Trollhattan (Suède) le 2 octobre 2008 (Photo : Olivier Morin)

Le groupe Eker n’a pu être joint samedi, tandis que Joe Oliver, porte-parole de Saab contacté par l’AFP, s’est refusé à tout commentaire.

“Nous ne faisons aucun commentaire à ce stade, nous continuons travailler pour une vente de Saab”, a indiqué le porte-parole de GM pour l’Europe Chris Preuss.

Koenigsegg, fondé en 1994, n’a produit l’an dernier qu’une vingtaine de voitures de sport de grand luxe par an, vendues plus d’un million d’euros chacune. Basé dans le sud de la Suède, le confidentiel constructeur emploie seulement 45 personnes.

De son côté, Saab a vendu 93.000 voitures dans le monde en 2008, selon son site internet. Le groupe emploie environ 3.400 personnes en Suède.

Sa maison mère, le constructeur automobile américain General Motors, a déposé son bilan au début du mois et a engagé un plan de restructuration de grande ampleur, prévoyant la vente d’une partie de ses marques, dont ses activités européennes.