[17/06/2009 07:33:59] PARIS (AFP)
étaire d’Etat à la Consommation, Luc Chatel (de dos) avec des représentants des agriculteurs, le 13 juin 2009 à Paris (Photo : Martin Bureau) |
Agriculteurs, distributeurs, industriels et consommateurs se sont retrouvés mercredi matin à Bercy pour examiner les engagements pris samedi par le gouvernement pour calmer la colère des agriculteurs qui dénoncent les marges réalisées par la grande distribution.
Cette rencontre, réclamée par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), principal syndicat agricole, a commencé à 08H00 sous l’égide du ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, et du secrétaire d’Etat à la Consommation, Luc Chatel.
La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, dont la présence était souhaitée par Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, n’était pas présente à la réunion.
Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) qui représente traditionnellement toutes les enseignes de la grande distribution –sauf Leclerc et Intermarché–, assistait, lui, à cette rencontre. Intermarché a exceptionnellement mandaté mercredi M. Bédier pour le représenter. En revanche, Michel-Edouard Leclerc, président de la centrale d’achats éponyme, n’est pas venu.
érome Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution, avec Michel-Edouard Leclerc, président du groupe du même nom, le 28 août 2007 à Paris (Photo : Bertrand Guay) |
Alors qu’un doute planait mardi soir sur la présence de l’ensemble des distributeurs mercredi à Bercy, M. Lemétayer avait insisté pour que “toutes les enseignes soient représentées”.
Cette rencontre a été décidée après le blocage de plateformes d’approvisionnement des grandes surfaces la semaine dernière par les agriculteurs pour protester contre les marges de la grande distribution.
Pour apaiser les agriculteurs, le gouvernement a promis samedi des contrôles généralisés sur les prix et des “sanctions” si nécessaire.
Il s’est aussi engagé à réévaluer la loi de modernisation de l’économie (LME) dont les agriculteurs dénoncent certains effets pervers, notamment le “pouvoir de négociation encore plus grand” des distributeurs face aux producteurs.