[18/06/2009 11:58:15] PARIS (AFP)
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| ère (Photo : Lionel Bonaventure) |
Le nombre de transactions sur les logements anciens en France, victimes de la crise économique, “continue de baisser”, a déclaré Patrick-Michel Khider, co-président du réseau d’agences Laforêt Immobilier, jeudi lors d’une conférence de presse.
“Le nombre de transactions en France devrait être inférieur à 600.000 en 2009, contre un peu moins de 700.000 en 2008 et 800.000 en 2007”, soit une baisse supérieure à 25% en deux ans, a indiqué M. Khider.
Mais ce “trou d’air” des ventes ne s’est pas traduit par un effondrement des prix, comme dans d’autres pays comme l’Espagne et la Grande-Bretagne, car il n’y a pas eu de “mouvement de panique chez les vendeurs”, a souligné M. Khider.
Les franchisés de Laforêt Immobilier notent, depuis le début de l’année, un retour des “primo-accédants” dans leurs agences, ce qui limite la baisse du nombre des transactions à -20% contre -40% au deuxième semestre de 2008.
Pour Laforêt Immobilier, les prix des logements anciens ont diminué de 6,1% à fin décembre 2008 par rapport à fin décembre 2007. Les prix à la fin mai 2009 sont en moyenne inférieurs de 3,5% à ce qu’ils étaient à fin décembre 2008, a précisé Bernard de Crémiers, l’autre co-président.
“Il faudrait une nouvelle baisse des prix de 10% pour fluidifier le marché afin de permettre le retour à 700.000 transactions par an, à condition que les taux d’intérêts se stabilisent à leur bas niveau actuel et que les craintes du chômage s’estompent”, estime M. Khider.
Pour relancer le marché, les responsables de Laforêt Immobilier réclament également une “baisse de des droits de mutation à 2% (contre 7%) pendant deux ans”. Ils envisagent également de réclamer une modification de la loi Hoguet qui régit les honoraires des agents immobiliers.
Laforêt, troisième réseau français avec 834 agences (contre 875 en novembre), a réalisé en 2008 26.0000 transactions pour un montant de ventes de 4,4 milliards d’euros, générant 190 millions d’honoraires.
Pour 2009, le réseau prévoit une diminution de 15% du nombre de ses transactions, à 22.000. “Nous ne recrutons plus de franchisés en France”, a annoncé M. de Crémiers.
