ée après le passage du cyclone Aila, le 3 juin 2009 à Padmapukir (Photo : Munir Uz Zaman) |
[24/06/2009 12:26:49] DACCA (AFP) Le Bangladesh teste actuellement un système d’alerte par l’envoi de SMS en cas de cyclones et d’inondations, très fréquents dans ce pays d’Asie du Sud, a annoncé mercredi un responsable gouvernemental.
Le service de télécommunications est au banc d’essai durant six mois dans un département des côtes méridionales régulièrement frappé par les tempêtes cycloniques et dans un département du nord sujet aux inondations, a indiqué à l’AFP le porte-parole du Bureau de gestion des catastrophes naturelles, Syed Ashraf.
“Les SMS envoyés avertiront les populations et leur diront si elles doivent s’abriter et ce qu’elles doivent faire”, a expliqué le fonctionnaire.
Bien que le Bangladesh, peuplé de 144 millions d’âmes, compte parmi les pays les plus pauvres au monde, son secteur des télécommunications est en plein essor avec 44 millions d’habitants possédant un téléphone portable.
Fin mai, près de 200 personnes avaient été tuées et des centaines de milliers sinistrées par la passage dans le sud du pays du cyclone Aila. Un mois plus tôt, le cyclone Bijli n’avait fait aucune victime grâce à l’évacuation préventive d’un demi-million d’habitants.
éléphone portable, près de Dacca, le 27 juillet 2008 (Photo : Farjana Khan Godhuly) |
Habitué aux catastrophes naturelles, le Bangladesh dispose déjà d’un efficace système d’alerte anti-cyclonique par radio et télévision et a construit de nombreux abris sur son littoral, permettant de sauver des milliers de vies.
Ce pays bordant le golfe du Bengale et dont une bonne partie du territoire se situe juste au niveau de la mer se remet du passage le 15 novembre 2007 du cyclone Sidr, qui avait fait 3.300 morts, 800 disparus, 8,7 millions de sinistrés et 1,5 milliard de dollars de dégâts.
Le Bangladesh avait été dévasté par un cyclone en 1970 qui avait fait un demi-million de morts et par un raz-de-marée en 1991 qui avait tué 138.000 personnes.