[01/07/2009 13:54:13] RYAD (AFP)
éfense naval et maritime au Bourget le 27 octobre 2008. (Photo : Lionel Bonaventure) |
Le groupe européen d’aéronautique et de défense EADS a remporté un contrat de plus d’un milliard de dollars pour la construction au profit de l’Arabie saoudite d’une barrière de sécurité frontalière, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
Le contrat a été signé mardi par des responsables saoudiens et d’EADS à Djeddah, la capitale économique du royaume sur la mer Rouge, a-t-on ajouté sans préciser avec quel pays sera établie la barrière de sécurité.
Le groupe européen et les responsables saoudiens n’étaient pas joignables pour confirmer le contrat, qui porterait sur plus d’un milliard de dollars, un montant qui dépendrait de la longueur de la frontière qu’il couvrirait.
Le magazine français Le Point rapporte sur son site internet que le contrat porte sur l’installation le long des frontières saoudiennes de radars et de postes de commandement visant à prévenir toute attaque en provenance de la mer, du ciel ou de terre et qu’il est estimé à 2,8 milliards de dollars.
Le contrat MIKSA (Ministry Interior Kingdom Saudi Arabia) avait été évoqué à l’origine au début des années 1990 dans la foulée de la guerre du Golfe pour la libération du Koweït de l’occupation irakienne. Il était alors destiné à sécuriser la frontière du royaume saoudien avec l’Irak par des barrières et un système de surveillance électronique.
Mais le ministère saoudien de l’Intérieur a ensuite élargi le projet pour qu’il couvre l’ensemble des frontières terrestres, maritimes et aériennes du pays. Il a été rebaptisé SBGDP (Saudi Border Guard Developpment Program).
Le groupe français d’électronique de défense Thales était initialement donné favori pour remporter le contrat mais des sources diplomatiques et industrielles ont laissé entendre depuis l’an dernier que le géant EADS était en passe d’obtenir le contrat.
Des diplomates à Ryad ont récemment indiqué qu’EADS avait commencé depuis janvier à travailler sur le projet, ce qui n’a pas été confirmé par des représentants locaux du groupe.