à l’issue de son match victorieux contre l’Allemande Sabine Lisicki le 30 juin 2009 à Wimbledon. (Photo : Glyn Kirk) |
[06/07/2009 13:48:10] LONDRES (AFP) La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair a indiqué lundi qu’elle discutait actuellement avec le constructeur américain Boeing de la possible installation à bord de supports permettant à une douzaine de passagers de voyager quasi debout.
La dernière idée de Ryanair n’en est qu’à “un stade de développement très précoce”, a insisté auprès de l’AFP le porte-parole Stephen McNamara. Il a cependant précisé qu’il pourrait s’agir d’installer d’un côté de l’avion quatre rangs de trois supports, munis de ceinture de sécurité et “de tous les équipements de sécurité” permettant à une douzaine de passagers de voyager “assis verticalement”.
“Ils ne seraient pas complètement debout, ils auraient quelque chose comme un tabouret sur lequel s’appuyer ou s’asseoir”, a expliqué M. McNamara, qui a remarqué que la compagnie chinoise Spring Airlines était elle-même en discussion avec Airbus pour une adaptation similaire.
Les sièges seraient gratuits ou avec une réduction allant jusqu’à 50%, selon M. McNamara.
Ryanair, qui a une flotte composée de 737-800, mais qui négocie actuellement avec Boeing et Airbus sur de nouvelles commandes, ne discute qu’avec Boeing de cette affaire, “pour voir d’abord si c’est possible sur notre flotte actuelle”.
Mais “si Boeing ne peut pas le faire nous n’irons pas plus loin”, a souligné M. McNamara, remarquant qu’il faudrait ensuite, le cas échéant, obtenir l’aval de l’Autorité de l’aviation irlandaise avant de lancer le projet.
Récemment, le projet de faire payer l’utilisation des toilettes de l’avion, qui avait beaucoup fait parler de Ryanair dans les méias, avait été repoussé sine die, avec pour explication que Boeing n’était pas en mesure de construire le dispositif adapté sur la porte des toilettes.
“Michael (O’Leary, le directeur général de Ryanair) réfléchit toujours à cette idée, mais nous ne pensons pas la développer avant trois ou quatre ans”, a indiqué lundi M. McNamara.
Ryanair avait aussi lancé, puis abandonné, l’idée de faire payer davantage les passagers les plus lourds.