En l’absence d’une union économique et politique du Maghreb,
d’intéressantes initiatives naissent chaque jour partout et dans tous les domaines dans la région.
C’est ainsi que les travaux de la conférence maghrébine sur la statistique
-auxquels travaux ont pris part, durant trois jours, experts tunisiens, libyens,
marocains, mauritaniens et algériens-, qui viennent de se tenir dans la capitale
algérienne, ont adopté une série de recommandations et un plan d’action visant
le renforcement de la coordination et de la coopération statistique maghrébine,
écrit le portail www.elmoudjahid.co, dans sa livraison du 8 juillet 2009.
Ainsi, au chapitre des recommandations, les participants à la conférence ont
appelé à la création ‘’d’une “task force” maghrébine chargée d’élaborer, dès
début 2010, une feuille de route pour la conception d’une stratégie de
développement de la statistique maghrébine’’.
Et notre confrère d’ajouter : ‘’Pour renforcer les systèmes d’information des
pays du Maghreb en vue d’une meilleure coordination, les participants ont
souligné la nécessité de disposer de données de qualité en conformité avec les
normes et standards internationaux et veiller à ce que toutes les données
statistiques produites puissent être comparables’’.
Pour ce faire, les experts maghrébins en la matière vont travailler ensemble
afin de consolider l’activité statistique au niveau de leurs pays respectifs
tout en renforçant les échanges, mais également mettre à niveau les activités
statistiques.
Par ailleurs notre source souligne que ‘’les participants ont recommandé… la
validation de la version finale des deux projets de la Nomenclature unifiée
maghrébine des activités (NUMA) et de la Classification unifiée maghrébine des
produits (CUMP) ainsi que la finalisation dans les meilleurs délais des versions
en langue arabe de la NUMA et de la CUMP’’.
Loin de nous l’idée d’un doute béat, mais il nous semble nécessaire de
travailler à établir un climat de confiance entre les différents acteurs
économiques maghrébins. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, tout le monde en
conviendrait. Et nous pensons que la seule façon d’y arriver, c’est d’éviter
d’agir en concurrents, surtout vis-à-vis de l’étranger.