La première fournée de soudeurs aux normes internationales est prête. C’est l’un
des nouveaux métiers desquels on a longuement parlé en Tunisie depuis des mois
et des mois. Et un débat qui a pris une autre tournure après les nombreuses
conventions de mégaprojets conclues entre la Tunisie et certains de ses
partenaires étrangers.
Parmi les premiers débats, celui sur le secteur du bâtiment dont les projets
ultramodernes prévus dans les mégaprojets véhiculent une nouvelle logique de
construction et appellent donc la nécessité de former une nouvelle génération
d’ouvriers spécialisés, de techniciens et d’ingénieurs.
C’est alors dans l’urgence que la Tunisie a lancé la formation de compétences
internationales en soudage et techniques connexes en étroite collaboration avec
deux instituts français de renommée mondiale dans ce secteur : l’Institut
International de la Soudure (IIS) et l’Institut de la Soudure Industrie (ISI).
On a choisi des cursus sous forme de sessions réparties sur une année (entre
2008 et 2009) et voici aujourd’hui des Tunisiens possédant des diplômes
internationaux en soudage (IWE, IWT et IWS) aussi bien au rang de technicien que
de celui d’ingénieur.
Point n’est besoin de souligner que ces nouvelles qualifications offrent des
compétences de stature internationale aux entreprises qui travaillent dans les
mégaprojets, et pas uniquement dans le secteur du bâtiment.
Maintenant, c’est au tour des autres nouveaux métiers de suivre le même chemin
pour mettre entre les mains de nos entreprises (particulièrement celles qui font
partie de la cohorte des mégaprojets) les compétences qu’il faut pour rester
vraiment compétitives face aux innombrables aspirants étrangers qui ont les yeux
de plus en plus rivés sur les projets en Tunisie.