Le dernier conseil des ministres a écouté un exposé sur le 24ème rapport annuel
de la Cour des comptes. Pour le commun des gens, ce document, pourtant combien
utile pour comprendre les rouages de l’Etat, relève toujours, après plus d’un
demi siècle d’indépendance, du secret d’Etat même si quelques extraits
minutieusement filtrés et contrôlés sont publiés dans le JORT.
La 24ème édition dont le conseil des ministres a été informée comporterait des
griefs appelés chastement «remarques» formulées, à l’encontre de dossiers
difficiles à cerner avec précision: «le financement du développement, la
promotion des prestations des organismes publics, l’amélioration de la qualité,
le développement agricole, l’évolution des services publics et décentralisés, la
gestion du domaine de l’Etat et l’aménagement urbain».
La mise à la disposition du public d’une telle publication est perçue comme un
signe d’urbanité partout dans le monde d’autant plus que les conclusions de ce
rapport n’ont jamais été contraignantes.
Pour mémoire, la Cour des comptes est une juridiction administrative, chargée
principalement de contrôler la régularité des comptes publics, de l’État, des
Établissements publics nationaux, des entreprises publiques, de la Sécurité
sociale, ainsi que des organismes privés bénéficiant d’une aide de l’État ou
faisant appel à la générosité du public. Elle a pour mission d’informer le
Parlement, le gouvernement et l’opinion publique sur la régularité des comptes.
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