La fameuse étude de faisabilité technico-économique sur le transfert des eaux
usées traitées de la capitale vers des zones agricoles localisées entre le Grand
Tunis et Kairouan est fin prête. Elle est actuellement examinée par le ministère
de l’Environnement et du Développement durable.
Les conclusions de cette étude révèlent que quelque 130 millions de mètres cubes
d’eaux traitées peuvent être acheminés, annuellement, vers ces zones.
Le potentiel des périmètres qui peuvent être irrigués par ces eaux est estimé à
33 mille hectares.
Commentaire : A y penser, c’est un véritable cauchemar. Le risque ne réside ni
dans la qualité de ses eaux ni dans le principe de leur exploitation, mais
surtout dans les techniques de leur utilisation. Le non professionnalisme du
Tunisien, son peu de conscience des menaces que peuvent peser de telles eaux sur
la santé des gens et sa tendance viscérale à la tricherie risquent de favoriser
d’autres problèmes de santé publique. De ce fait, on espère qu’on n’en arrivera
pas là.
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