GM annonce que Magna, BAIC et RHJI ont déposé une offre sur Opel

[20/07/2009 18:01:39] FRANCFORT (AFP)

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à Bochum en Allemagne (Photo : Oliver Stratmann)

Le constructeur américain General Motors a annoncé lundi avoir reçu trois offres pour Opel, émanant de l’équipementier canadien Magna, du constructeur chinois BAIC et de la holding financière belge RHJ International.

“GM confirme qu’il a reçu trois offres finales pour une participation dans Opel/Vauxhall”, selon un bref communiqué. Elles émanent de Magna, BAIC et RHJ International, a précisé à l’AFP une porte-parole de GM Europe.

GM avait fixé à ce lundi un ultimatum pour le dépôt d’offres sur Opel et sa consoeur britannique Vauxhall.

Elles vont désormais être “analysées et comparées par GM”, selon le communiqué de l’américain. Elles vont aussi être transmises aux gouvernements concernés, notamment celui de Berlin, à la Commission européenne et à la société fiduciaire qui gère actuellement Opel, poursuit GM.

General Motors et Magna, adossé à la banque russe Sberbank, avaient signé fin mai une lettre d’intention sur la reprise d’Opel, sous la houlette de Berlin qui apportait une aide massive. Ils n’avaient toutefois pas réussi à finaliser leurs négociations au 15 juillet, date prévue pour trouver un accord.

La holding RHJ est depuis revenue en force dans la partie. GM avait aussi confirmé des discussions avec le chinois BAIC.

Parallèlement, Magna a indiqué avoir remanié son offre pour rééquilibrer sa participation financière vis-à-vis de celle de son partenaire russe: l’équipementier et la banque Sberbank prendraient tous deux 27,5% de la nouvelle Opel, contre respectivement 20% et 35% dans la première offre.

Le consortium serait prêt à investir entre 500 et 700 millions d’euros, mais demande 4,5 milliards d’euros de garanties publiques.

De son côté, RHJ demande 700 millions d’euros de moins à l’Etat et veut acquérir 50,1% d’Opel/Vauxhall pour 275 millions d’euros, selon un document cité par Dow Jones Newswires.

Quant au chinois BAIC, il proposerait 660 millions d’euros et demanderait 2,6 milliards d’euros de garanties publiques.