Volkswagen envisage une augmentation de capital pour racheter Porsche

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é pour Volkswagen en septembre 2008 à Berlin (Photo : Axel Schmidt)

[27/07/2009 10:40:31] BERLIN AFP) (AFP) Le groupe automobile allemand Volkswagen pourrait procéder à une augmentation de capital de 4 milliards d’euros pour financer le rachat de son concurrent Porsche, qui devrait être bouclé d’ici à 2011, rapporte lundi le Financial Times Deutschland.

Volkswagen avait fait savoir jeudi qu’il comptait racheter progressivement les activités automobiles de Porsche, qui est son premier actionnaire, et de fusionner les deux groupes.

Selon le quotidien, VW devrait reprendre dans un premier temps la moitié du constructeur de voitures de sport et le reste en 2011. Le montant de l’opération est estimé à 8 milliards d’euros.

Pour ne pas voir la note de sa dette abaissée par les agences de notation, VW pourrait procéder à une augmentation de capital de 4 milliards d’euros, écrit le FTD. Un porte-parole du groupe de Wolfsburg (nord), interrogé par le journal, s’est refusé à tout commentaire.

L’information de presse pesait sur le cours de Bourse: vers 10H08 GMT, l’action Volkswagen perdait 2,51% à 254,90 euros, soit la plus forte baisse de la séance.

A l’origine, Porsche voulait prendre le contrôle total de Volkswagen en acquérant 75% de son capital. Mais en mai, il a finalement renoncé, sur fond de crise financière et de chute des ventes automobiles.

Finalement, VW va racheter les activités automobiles de Porsche, qui deviendra la 10e marque du groupe et le Qatar prendra une participation d’environ 17% dans Volkswagen.

La nouvelle structure du groupe devrait être connue d’ici à la mi-août. L’Etat régional de Basse-Saxe, qui détient actuellement une part de 20% dans VW ainsi qu’une minorité de blocage, s’est mis d’accord avec les familles actionnaires Piëch et Porsche pour que ce statut soit maintenu à l’avenir dans les statuts de l’entreprise, selon un communiqué du Land.

De même, le Land devrait conserver deux représentants au conseil de surveillance, selon ce communiqué.

Ces particularités s’inscrivent dans la “loi Volkswagen” destinée à protéger le constructeur de prédateurs mais qui est remise en cause par la Commission européenne.