Le pétrole ouvre en hausse à New York, au plus haut depuis un mois

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à essence (Photo : Behrouz Mehri)

[27/07/2009 13:48:08] NEW YORK (AFP) Les prix du pétrole continuaient de gagner du terrain à l’ouverture des échanges lundi à New York, le baril de référence se dirigeant vers les 70 dollars, au plus haut depuis un mois, dans un marché optimiste et soutenu par la faiblesse du dollar.

Vers 13H15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en septembre s’échangeait à 68,50 dollars, en hausse de 45 cents par rapport à son cours de clôture de vendredi.

“Depuis une ou deux semaines, le marché du pétrole a progressé de concert avec les places boursières dans le monde, reflétant quelques bonnes publications de résultats” de sociétés américaines, a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

“On voit encore des investisseurs et des fonds d’investissement revenir sur les marchés de matières premières, certains se servant de l’affaiblissement du dollar comme raison d’acheter du pétrole”, a précisé l’analyste.

Ainsi les cours du brut échangé à New York ont pris 5% la semaine passée et touché un plus haut depuis le 1er juillet lundi, à 68,99 dollars. A Londres, le Brent a touché 71,28 dollars, également un sommet depuis la même date.

Dans le même temps, le dollar continuait de s’affaiblir, s’échangeant au plus bas depuis sept semaines face à l’euro.

Les analystes mettaient toutefois en garde face à cette hausse des prix, dans un marché qui reste largement alimenté.

“Les réserves mondiales de pétrole sont importantes et le deviennent de plus en plus, et pourtant les prix résistent, dopés par des facteurs macro(économiques) qui encouragent une +fuite vers le risque+”, a observé Hussein Allidina, de Morgan Stanley Research.

“Le pétrole est sur la liste des actifs à risques qui bénéficient des perspectives d’une reprise économique, tout comme les actions, les métaux industriels et les devises à haut rendement”, a-t-il expliqué.

En plus de ces facteurs, le marché gardait un oeil sur la situation au Nigeria, en proie à des troubles politiques qui ont fait chuter sa production, a par ailleurs indiqué M. Lipow.