D’après le patronat, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) ne
jouerait pas le jeu quant à la gestion de la crise pour préserver les intérêts
de tous les acteurs économiques. Dans la situation actuelle où l’économie est en
berne et où certains secteurs auraient régressé, tels les textiles,
l’agroalimentaire et les composantes automobiles, l’UGTT essaierait de gagner du
temps au niveau des négociations sociales et salariales.
Le patronat, pour sa part, estime avoir rempli sa part du contrat en concédant
une augmentation de salaires dans une conjoncture qui n’est pas des plus
favorables. La question qui se poserait avec insistance concerne la
productivité. Il y a également sur la table une proposition du patronat pour
rémunérer les ouvriers selon le Smig de la catégorie puisque le volume de
travail a baissé. Le gouvernement devrait prendre position, déclare le président
de l’UTICA.
Fait surprenant, le budget de l’UTICA serait à hauteur de 25% du budget de
l’Union générale des travailleurs tunisiens. Les travailleurs seraient plus
engagés.
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