PSA va poursuivre “l’ajustement” de ses capacités de production

[29/07/2009 14:55:54] PARIS (AFP)

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ésident du groupe Philippe Varin le 29 juillet 2009 à Paris (Photo : Eric Piermont)

Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën va poursuivre “l’ajustement” de ses capacités de production pour s’adapter à la situation des marchés, a déclaré mercredi le président du groupe Philippe Varin.

M. Varin, qui s’exprimait en marge de la présentation des résultats semestriels de son groupe, s’est dit “convaincu que le compactage des usines est une solution efficace pour réduire les capacités de production et pour améliorer la productivité”.

Le “compactage” consiste notamment à réduire le nombre de chaînes de fabrication.

Cette action a été menée à l’usine d’Aulnay-sous-Bois en 2008 et est en cours à Rennes qui “aura divisé ses capacités de production par deux d’ici la fin de l’année”, a ajouté M. Varin, soulignant que “s’il le faut, d’autres sites suivront”.

Le groupe utilise actuellement 80% de ses capacités, a encore dit M. Varin.

La production mondiale de PSA au premier semestre s’est élevée à 1,1 million de véhicules, en baisse de 32% par rapport à l’année précédente, selon le groupe.

Le patron de PSA a d’autre part déclaré que les effectifs de PSA avaient été réduits de 5% au premier semestre, soit 11.000 personnes, dont presque la moitié pour l’équipementier Faurecia.

Début juillet, la direction avait tablé sur une réduction des effectifs français de 6 à 7.000 personnes en 2009, en incluant les départs naturels.

Le plan de départs volontaires en France, portant sur 3.550 personnes et étendu pour 900 personnes à Rennes, qui a été prolongé jusqu’à mars 2010, “se déroule très bien”, a estimé M. Varin.

Par ailleurs, PSA a indiqué qu’il contribuait pour plus de 2 milliards d’euros cette année à la filière des équipementiers, à raison de 1,3 milliard au titre de la réduction des délais de paiements, de 200 millions versés au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) et de 300 millions de participation à l’augmentation de capital de Faurecia.

Il y a aussi un effort “au jour le jour pour aider les fournisseurs à maintenir leur activité”.

Cette dernière aide a été supérieure à 150 millions au premier semestre et devrait être “un peu moins importante” au second semestre, selon le directeur financier Frédéric Saint-Geours.

Mais dans les cas où un équipementier en difficulté n’a pas de repreneur, “il n’est pas du rôle des constructeurs de financer ces situations”, a estimé M. Varin.