A l’instar d’autres pays, telle que l’Inde, le Maroc aurait l’intention de se
positionner à la pointe de la recherche et du développement en matière de
nanotechnologies. C’est le site Africaintelligence.fr qui l’affirme.
Pour ce faire, les expatriés seraient mis à contribution. C’est en tout cas la
proposition qui aurait été faite par la Direction des études et des prévisions
financières relevant du ministère de l’Economie et des Finances.
Le vivier semble très garni, puisqu’on estime que deux tiers des chercheurs
marocains résident à l’étranger. Mais comme dans tous les pays, la fibre
patriotique sans une compensation financière ne suffit plus, alors les autorités
chérifiennes veulent mettre en place ‘’un statut de chercheur-contractuel avec
des incitations fiscales (notamment le crédit d’impôt recherche) dans l’objectif
d’attirer une masse critique de matière grise dans le royaume.
Notre source rappelle que le Maroc a lancé, depuis 2006, un programme de
développement des nanotechnologies baptisé ‘’I3NN’’ (Initiative nationale pour
les nanotechnologies) lequel a été relayé depuis peu par le plan ‘’Envol’’ ayant
abouti à la création, entre autres de Rabat Technopolis qui abrite la société
Nemotek, filiale de la Caisse de Dépôts et Gestion Développement (Groupe CDG).
La CDG et Medz seraient également les principaux chefs de file de la mise en
place des infrastructures physiques du programme I3N.