A croire que France Télécom a bouffé du lion, les limites des possibilités de
croissance internes sur ses marchés de base est probablement pour beaucoup dans
les nouveaux appétits de croissance de France Télécom à l’international,
notamment dans les pays émergents.
En Egypte il engage des actions pour renforcer le contrôle sur sa filiale
Mobinil en multipliant les manœuvres pour racheter des paquets d’actions
détenues par des actionnaires minoritaires et pour obtenir le rachat de la
participation d’Orascom.
En Tunisie, il vient de faire son come back après les péripéties de la cession
des 35% de Tunisie Télécom en gagnant, en partenariat avec Divona, l’appel
d’offres pour une 3e licence globale (fixe, mobile et 3G).
Maintenant il lorgne du côté du Koweït au cas où un processus de vente d’actions
de l’opérateur ZAIN est enclenché, surtout après l’échec des négociations avec
Vivendi qui jusqu’à un candidat déclaré pour le rachat d’actifs de l’opérateur
koweïtien en Afrique.