Avec grand plaisir, j’ai lu ces jours-ci, dans la presse locale, un appel
d’offres national lancé par le groupe espagnol Uniland, propriétaire de la
cimenterie d’Enfidha en vue de sélectionner une société locale qui, une fois
retenue, sera chargée du nettoyage de l’usine et de la carrière de la société
des ciments Enfidha.
Avec grand plaisir, je ne cesse de regarder, surtout la nuit, le beau four peint
en rouge et blanc de la cimenterie «Ciments artificiels Tunisiens», propriété du
groupe italien Colacem. Il faut dire que depuis la privatisation de cette
cimenterie, l’air est respirable dans cette zone même si, par principe,
l’implantation d’une cimenterie à cet endroit suscite des interrogations.
Espérons que le calvaire des riverains de la cimenterie de Bizerte sera allégé
avec le projet de privatisation partielle de cette cimenterie. Espérons surtout
que le cahier des charges comporte une composante écologique. Est-il besoin que
la poussière dégagée anarchiquement de cette cimenterie continue à bétonner,
poumons, insectes, linges et mêmes les voitures.
C’est pour dire que des cimenteries écologiquement correctes, c’est très
possible.