Suite à la publication par notre portail de deux articles, nous avons reçu les
compléments d’informations suivants de la part de la Banque mondiale.
«La Banque mondiale a une bonne coopération avec l’ONAS »
Votre article ne reflète, malheureusement, pas les faits ni les informations
vérifiées auxquelles vos lecteurs sont en droit d’attendre d’un organe
d’information. La Banque Mondiale regrette les amalgames et les confusions
faites par l’auteur de l’article paru sur le site «webmanagercenter.com»
sous le titre de «La Banque Mondiale épingle l’Office National de
l’Assainissement», signé de M. Abou Sarra et publié le 21 juillet 2009,
ainsi que leur attribution à la Banque Mondiale. Dans le but, de corriger
ces informations, nous souhaitons mettre en exergue les éléments suivants du
rapport intitulé «Réflexion Stratégique sur le secteur de l’eau et de
l’assainissement en Tunisie», qui n’ont pas étés adéquatement reflétés dans
l’article de M. Abou Sarra :
– Au paragraphe : Performances du secteur de l’eau potable et de
l’assainissement : Principaux Indicateurs on peut lire :
«En 2006, les taux de couverture de l’eau potable urbaine, de l’eau potable
rurale et de l’assainissement urbain ont atteint respectivement : 100%, 91%
et 80,9 %».
«Les infections à transmission hydrique ont nettement baissé en Tunisie.
L’Institut National de Santé Publique a montré qu’en 2001, les maladies
infectieuses et parasitaires ne représentent plus que 3,5 % de l’ensemble
des causes de décès. Une tendance à la baisse de la fréquence des diarrhées
chez les enfants de 15,6 % en 1987 à 3,6% en 2002 a été constatée. Le
dernier cas de choléra déclaré en Tunisie date de 1986».
– Au paragraphe : incidence sur la population, on peut lire :
«La perception des opérateurs (ONAS et SONEDE) par les bénéficiaires reste
globalement positive, les services rendus demeurent appréciés,…».
«La continuité des services fournis et les interventions diligentes et
efficaces des équipes, lors des arrêts accidentels des services et pendant
les inondations, ont beaucoup aidé à l’instauration de la perception
positive de l’ONAS et de la SONEDE par les bénéficiaires».
– Au paragraphe : Accumulation du savoir-faire, on peut lire :
«Les créations respectives de la SONEDE (1968) et de l’ONAS (1974) ont
permis l’établissement d’une nouvelle approche pour la gestion de l’eau
potable et l’assainissement. Ces entreprises ont enclenché un processus
dynamique créant un climat plus propice aux investissements et au
développement continu d’un savoir-faire soutenu par le développement de la
technologie et par une gestion plus moderne qui ont permis d’atteindre, en
2006, une couverture dans les cités urbaines du pays d’un taux de 100% pour
l’eau potable et de 80,9% pour l’assainissement».
Les résultats et performances mentionnés dans ces extraits et plus
généralement le rapport ont été réalisés grâce à la compétence et au savoir
faire accumulés par ces deux entreprises ONAS et SONEDE tout le long de leur
existence.
En outre, nous tenons à souligner que la Banque Mondiale considère que l’ONAS
et la SONEDE sont des entreprises de pointe dans leurs secteurs respectifs.
L’ONAS et la SONEDE sont à l’origine de nombreuses réalisations depuis leurs
créations pour améliorer l’accès aux services de base que sont l’eau potable
et l’assainissement à une large population tunisienne et fournissent un
service de qualité.
Il est toutefois normal que ces entreprises cherchent à faire mieux et à se
placer dans les normes des entreprises les plus performantes dans les pays
développés et c’est l’objet du rapport»….
site :
www.banquemondiale.org/tn
(Conf. Tunisie:La Banque mondiale épingle l’Office de l’assainissement) Par ailleurs, «…. Nous sommes surpris aussi par les prises de positions
radicales et sans fondements à l’égard de la Banque Mondiale dans un
deuxième article du même auteur intitulé «La fusion SONEDE/ONAS toujours
difficile à envisager», publié le 27 juillet 2009 sur le même site Internet.
Nous tenons aussi à réfuter les informations contenues dans l’article sur
l’échec de la gestion des réformes du secteur de l’eau et de
l’assainissement en Amérique Latine. Dans ce sens, nous invitons les
lecteurs à se référer au rapport même accessible sur le site de la Banque
Mondiale consacré à la Tunisie :
http://go.worldbank.org/NZWWWTZ590 et soulignons que les décisions
relatives aux recommandations proposées dans le rapport appartiennent au
seul gouvernement tunisien.
site :
www.banquemondiale.org/tn .
(Conf.
Tunisie – Assainissement :
La fusion SONEDE/ONAS toujours difficile à envisager )
NDLR :
«La Banque mondiale épingle l’ONAS» et «la fusion Sonede/Onas toujours
difficile à envisager», sont deux articles d’angles informatifs puisés du
rapport N°44744-TN : «Réflexions stratégique sur l’eau potable et
l’assainissement en Tunisie» (130 pages).
L’originalité des articles réside donc –à notre avis- dans l’identification
et la sélection de l’information et le choix de l’angle. Il s’agit d’une
lecture sélective du rapport, et non de son résumé. Nous avons bien
évidemment tenu à en informer notre lectorat en lui rappelant que le rapport
est disponible sur le net.
Dans sa réaction, la représentation locale de la Banque mondiale rappelle
des éléments positifs à l’actif des deux entreprises publiques (SONEDE et
ONAS), et propose une autre lecture du rapport.