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| örg, le 13 août 2009 à Nuremberg (Photo : Sebastian Widmann) |
[13/08/2009 15:25:24] BERLIN, 13 août 2009 (AFP) La filiale de vente par correspondance d’Arcandor, Primondo, va supprimer 3.700 postes, soit quasiment un tiers de ses effectifs, a annoncé jeudi l’administrateur judiciaire chargé du dossier, Klaus Hubert Görg.
“La première ébauche de projet de restructuration prévoit un effectif de 6.400 employés, ce qui entraînerait la suppression de 3.700 emplois d’ici à janvier 2010”, écrit l’administrateur dans un communiqué, ajoutant que des négociations avec les salariés et leurs représentants doivent encore affiner le projet.
Parmi les mesures prises pour redresser cette branche d’Arcandor figure encore la fermeture dans un avenir proche des 109 centres techniques Quelle, et une réduction du nombre de boutiques de 1.450 à 1.000 environ.
“Avec une restructuration, Quelle a une chance réaliste de ressortir du dépôt de bilan pour devenir un leader européen de la vente à domicile, avec sa base clientèle de plus de 6 millions d’acheteurs actifs”, poursuit M. Görg.
Ce dernier a d’ailleurs relevé des signes de stabilisation de l’activité de Quelle, dont le dernier catalogue a été distribué à 7,5 millions d’exemplaires, notamment dans le commerce électronique, qui affiche une hausse de 10% sur ses chiffres de 2008 à la même époque.
Concernant les magasins Karstadt, 19 d’entre eux, sur 126, doivent être à nouveau examinés de près pour établir leur viabilité.
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| és des magasins Karstadt et Kaufhof, le 10 juin 2009 à Munich (Photo : Joerg Koch) |
“Mener à bien cette restructuration nécessitera des efforts significatifs de toute part. Ce ne sera pas sans douleur”, estime M. Görg qui négocie également avec les bailleurs propriétaires des locaux des magasins, “qui pourraient jouer un rôle déterminant dans le maintien de certaines implantations et sauver des emplois”.
L’administrateur judiciaire espère pouvoir soumettre un plan de relance crédible à une assemblée générale des créanciers qui doit se tenir lors de la première quinzaine de novembre à Essen (ouest du pays).
Le syndicat allemand des services Verdi s’est dit “affligé par l’ampleur des suppressions d’effectifs envisagées. “C’est dur à avaler”, a estimé sa secrétaire générale, Margret Mönig-Raane, citée dans un communiqué.
La veille, M. Görg avait reconnu que la maison mère Arcandor n’avait pas d’autre choix que le démantèlement de ses diverses activités.
Concernant les parts d’Arcandor dans le voyagiste Thomas Cook (43,9%), que le groupe allemand cherche à vendre, l’administrateur judiciaire a répété que le dialogue se poursuivait avec les banques créancières qui les détiennent actuellement en guise de garantie.
