Avec la tenue de la première réunion du Conseil national de lutte contre la
contrefaçon, qui s’est tenue le vendredi 14 courant en vue de discuter de
l’adoption d’un plan d’actions, permettant de combattre ce phénomène, les
pouvoirs publics semblent plus que jamais décidés à éradiquer ce fléau à la
fois économique et social, souligne l’agence TAP.
D’ailleurs dans l’espoir d’y parvenir, ledit Conseil se compose de
représentants des ministères, des entreprises, des structures
professionnelles et de l’Organisation de défense du consommateur (ODC). Pour
les participants à cette première rencontre, il est impératif de ‘’mettre en
place une base de données et de réaliser des études scientifiques pour
conférer l’efficacité nécessaire à la lutte contre la contrefaçon’’.
Sur ce point, M. Chokri Mamoghli, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce
extérieur, qui présidait cette réunion, n’a pas manqué, comme il l’a dit
fait, de mettre en exergue ‘’les dimensions économique et sociale de la
lutte contre la contrefaçon’’.
En effet, ‘’le consommateur est le premier touché par la commercialisation
des produits de contrefaçon’’, et ce d’autant plus que ‘’ l’économie
nationale a atteint un bon niveau du croissance, ce qui expose son tissu
industriel et commercial au risque de contrefaçon et de piratage, d’ou la
nécessité d’une intervention rigoureuse pour protéger autant les produits
tunisiens que ceux étrangers’’.
Mais le SE va plus loin en appelant ‘’les producteurs tunisiens à la
nécessité de protéger leurs produits, aussi en Tunisie qu’à l’étranger.
Par ailleurs, des comités sectoriels du Conseil national de lutte contre la
contrefaçon ont été mis en place, lors de cette réunion, notamment une
commission technique qui est chargée de la législation, une commission de la
programmation et de suivi, et une commission de l’information et de la
sensibilisation. Autrement dit, tout pour réussir cette bataille… Mais la
réalité sur le terrain est trop complexe…, ce qui nécessite à la fois
fermeté et souplesse (pédagogie, cela s’entend).