Comme la consommation d’électricité est un baromètre du secteur industriel, les
investissements publicitaires peuvent être considérés comme un indicateur de la
santé de l’activité économique en général (consommation comprise). Et, de ce
point de vue, l’économie tunisienne ne pourrait aller mieux !
C’est ainsi que, selon Mediascan, les annonceurs tunisiens ont augmenté de 18%
leurs investissements médias durant le premier semestre 2009 (seulement 5% pour
les trois premiers mois) tous supports confondus (TV, Radio, Presse écrite et
panneaux permanents).
La part du lion revient, comme toujours, à la télévision qui a absorbé
l’investissement le plus important en valeurs, même si les tarifs de certaines
chaînes de télévision ont nettement augmenté.
Côté annonceurs, ce sont aussi comme toujours les télécommunications et
l’agroalimentaire qui sont les premiers investisseurs.
Une augmentation qui, de toute évidence, va monter vers des sommets pendant le
mois de Ramadan ; là où tout y passe. Bien sûr l’ensemble de ce qui a trait de
près ou de loin à l’agroalimentaire (yagourt, macaroni, chamia, tomates…). Le
GSM aussi mais pas tellement l’achat des appareils que la consommation en
appels, SMS et tous les ‘’services’’ qui s’illustrent en cette période (jeux,
concours…).
Le boum du Ramadan qui est attendu comme chaque année a frôlé les 30 millions de
dinars en 2008 en investissements publicitaires. Un record qui sera, sans
l’ombre d’un doute, battu !
