Comment regrouper les matériels informatiques dans un espace réduit de près
de 60% ? Warner Music s’est associé à APC pour apporter une réponse
novatrice et pérenne. Présentation.
C’est en 2003 que Warner Music prend la décision qui va révolutionner le
métier de l’entreprise : cap vers le tout-numérique. Cette réorientation
l’engage dans un changement des supports et des canaux de distribution.
L’essai est transformé en 2005 avec le lancement du single Hang-up de
Madonna, en partenariat avec Orange pour la France.
Bien évidemment, l’évolution n’est pas neutre pour le système d’information
de Warner Music. Auparavant, la filiale française disposait d’un siège
social basé au coeur de Paris et d’un centre logistique chargé de la
distribution des supports basé au Blanc-Mesnil. En raison de la mutation de
son métier et pour des raisons de compétitivité, la société décide en
décembre 2004 de sous-traiter son activité logistique tout en conservant la
gestion des prises de commandes afin de se concentrer sur son cœur de métier
: l’édition musicale. Pour la direction du système d’information et des
services généraux, cela impliquait une refonte complète du système
d’information et des salles informatiques existants.
A cette époque, deux salles informatiques cohabitaient. La première, basée
au Blanc-Mesnil, hébergeait les systèmes de prise de commandes et de
distribution des produits. La salle parisienne disposait quant à elle de
l’infrastructure bureautique et télécoms.
Warner Music identifie alors trois scénarios : conserver la salle basée au
Blanc-Mesnil et louer le reste des locaux, trouver une salle à proximité du
siège basé avenue Mac-Mahon, relever le challenge d’héberger l’ensemble dans
la salle informatique de 15 m2 du siège, sachant qu’elle ne peut pas être
agrandie.
En l’occurrence, Warner Music opte pour la solution la plus complexe.
Pourquoi ? «Après étude des coûts, des impacts organisationnels et des
délais de réalisation, le troisième scénario était de loin le meilleur,
explique Jacques Prost, directeur des systèmes d’information et des services
généraux. Trois fournisseurs étaient en compétition, dont APC. Si le coût
était bien sûr un élément déterminant, l’offre complète d’APC nous a
séduits. En effet, avec InfraStruXure d’APC, nous n’avions pas besoin de
multiplier les fournisseurs, ce qui n’est pas négligeable quand vous avez
des délais réduits».
Avec le changement de salle, de nouvelles problématiques apparaissaient:
revoir complètement le système électrique et la climatisation. «Lorsque l’on
passe d’une superficie de 35 m2 à 15 m2, l’ensemble du matériel informatique
se trouve rapproché et surgissent alors des points chauds qu’il faut gérer.
Il est également nécessaire de prévoir des conditions climatiques extrêmes
qui, comme pendant la canicule de 2004, peuvent à tout moment faire tomber
le système», ajoute Jacques Prost.
Warner Music a donc opté pour les armoires APC équipées de portes ventilées
et de capteurs de température et d’humidité. Un onduleur de 20 KVA assure la
disponibilité du système composé de serveurs Windows et Unix, d’une base de
données Oracle, de son EDI et de son architecture SAN. Le boîtier
InfraStruXure Manager permet d’administrer la salle à distance et des
alertes par SMS informent la DSI et les services généraux en temps réel de
tout problème pouvant intervenir dans la salle. Au final, malgré la
difficulté apparente de l’opération, le déploiement a été réalisé en deux
jours, ce qui incite Warner Music à aller plus loin. «Avec InfraStruXure d’APC,
nous avons fait le choix d’une solution pérenne qui nous apporte une grande
tranquillité. Sa modularité et son évolutivité nous apportent la flexibilité
nécessaire pour les déploiements futurs», conclut Jacques Prost.
—————————-