Des touristes au pied de la Tour Eiffel, le 12 avril 2007 (Photo : Pierre Verdy) |
[26/08/2009 11:04:26] PARIS (AFP) Le tourisme parisien a résisté mieux que prévu à la crise avec un mois de juillet “étonnamment bon” et des projections pour août d’un “pessimisme relatif”, selon l’Office du tourisme et des congrès de Paris.
Le taux d’occupation moyen est de 80,7% pour le mois de juillet, a souligné mercredi devant la presse Paul Roll, directeur général de l’Office, qui s’est félicité du retour des touristes américains redevenus les premiers pour les arrivées étrangères au premier semestre 2009.
Le tourisme recule de 3% en juillet et de 4% en août par rapport à l’année 2008 qui fut “la meilleure année de l’histoire du tourisme parisien”, selon les chiffres publiés par l’Office. Les chiffres de la fréquentation jusqu’à aujourd’hui sont comparables à ceux de 2006, “année normale”.
Jean-Bernard Bros, adjoint au maire chargé du Tourisme, et Paul Roll ont souligné que, par rapport à la crise, la capitale, première destination touristique mondiale, avait prouvé “une capacité à résister bien plus forte qu’on le pensait”.
“On n’a pas à être optimistes alors qu’on est encore en crise, on a à être moins inquiets qu’on ne l’était”, a estimé Paul Roll, précisant qu’à “partir des vacances de Pâques, on rattrape le retard qu’on avait pris par rapport à 2008”. “On est la ville la plus désirée en termes de tourisme international. C’est cela probablement notre premier argument”, a-t-il fait valoir.
Jean-Bernard Bros a aussi cité comme atouts de Paris la répercussion de l’allègement de la TVA restauration, l’élargissement de l’offre commerciale avec l’ouverture des magasins le dimanche dans les 7 zones touristiques, la 5e étoile pour l’hôtellerie et l’offre culturelle.
Paris tire son épingle du jeu car il “additionne des flux touristiques complémentaires, tourisme d’affaires, de loisirs, marché national (40% de nos visiteurs), marchés locaux, marchés européens voisins (Belges, Italiens, Allemands, Hollandais) et les longs courriers (Etats-Unis, Chine, Brésil). L’Office souligne “un lissage” de la fréquentation sur les différentes saisons.
Quant à une éventuelle pandémie de grippe, “le pire n’est pas certain”, a dit M. Bros.