Perspectives économiques mondiales “meilleures que prévu”, selon Trichet

[07/09/2009 13:53:07] BALE, Suisse (AFP)

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ésident de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, le 2 juillet 2009 à Luxembourg (Photo : Johanna Leguerre)

Les “projections sont meilleures que ce qui était prévu” pour l’économie mondiale, a annoncé lundi à Bâle (Suisse) Jean-Claude Trichet, le porte-parole du groupe des principales banques centrales.

“Nous savons déjà qu’un certain nombre de projections ont été légèrement révisées à la hausse, confirmant que nous avons probablement dépassé, pour de larges pans de l’économie, la période de chute libre qui a marqué le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre de cette année”, a déclaré M. Trichet.

“Nous devons rester prudents et il n’est pas exclu que nous ayons devant nous une route cahoteuse”, a-t-il cependant ajouté, à l’issue de la réunion bimestrielle des gouverneurs des grandes banques centrales au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle, la “banque centrale des banques centrales”.

“Nous ne sommes pas encore à un niveau de fonctionnement de la finance mondiale que nous pourrions considérer comme normal”, a-t-il observé.

Au cours des dernières semaines des indicateurs-clés ont semblé montrer une stabilisation de l’économie mondiale.

La France et l’Allemagne, les deux principales économies de la zone euro, sont sorties de récession tandis que les Etats-Unis montrent des signes de ralentissement des pertes d’emploi.

Cette réunion de banquiers centraux à Bâle ne s’est pas limitée aux gouverneurs du G-10 mais les responsables ont refusé de préciser qui étaient les autres participants.

En ce qui concerne la politique monétaire, “il y a une grande unité d’objectifs de toutes les banques centrales, nous sommes unis pour maintenir des prix stables”, a déclaré M. Trichet.

“Cette unité d’objectifs ne signifie pas que nous faisons tous la même chose: nous sommes dans des situations différentes, nous avons des économies différentes, de tailles différentes, qui ont été secouées (par la crise) de différentes manières”, a ajouté le président de la Banque centrale européenne (BCE).