Consommation : les réclamations à la DGCCRF en baisse, sauf dans le secteur bancaire

photo_1252688339565-1-1.jpg
é (Photo : Mychèle Daniau)

[11/09/2009 17:00:34] PARIS (AFP) Le nombre de réclamations adressées à la DGCCRF a baissé de près de 20% au premier semestre 2009 par rapport au semestre précédent, sauf dans le secteur bancaire où elles ont augmenté de plus de 15%, annonce vendredi un communiqué du secrétaire d’Etat au Commerce Hervé Novelli.

Tous secteurs confondus, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a recensé 55.613 réclamations de consommateurs au premier semestre, un chiffre en baisse de 19,6% par rapport au semestre précédent.

Il s’agit du nombre le plus faible de réclamations en un semestre depuis le lancement du baromètre de réclamations en juillet 2007, souligne le communiqué.

Dans le secteur “communication-téléphonie”, le nombre de réclamations a poursuivi sa baisse pour diminuer de presque un tiers (-27,5%) à 11.769.

Les réclamations sur la “commercialisation des produits non alimentaires” restent nombreuses à 14.019 mais fléchissent de 22,5%.

Dans le secteur “hôtellerie, restauration, tourisme”, les réclamations se sont repliées de 38,3% à 2.439.

En revanche, le secteur “finances, banques” enregistre une augmentation importante des réclamations: la DGCCRF en dénombre 2.227 soit une hausse de 15,1%. Elles restent toutefois “peu nombreuses” relativement aux autres secteurs.

Le secteur “énergie, eau, assainissement” voit sa part dans les réclamations grimper à 3,8% au 1er semestre contre 3,2% six mois plus tôt.

En ce qui concerne les pratiques, la publicité reste le point noir, avec 5.300 réclamations pour publicité mensongère contre 5.837 au second semestre 2008. Les autres réclamations les plus fréquentes concernent le prix, l’inexécution de la prestation, ou des problèmes liés à la livraison.

Pour l’Association française des usagers des banques (AFUB), la forte augmentation des plaintes constatée dans le secteur bancaire est due à la crise mais aussi au fait que les professionnels de la banque “n’ont pas de véritable régulateur”, si bien que “les gens sont seuls face aux banques”.

Elle affirme avoir reçu elle aussi des plaintes de plus en plus nombreuses, touchant l’accès au crédit immobilier et aux crédits relais, les délais d’encaissement de chèques, la tarification des services et des “ventes forcées”.