 |
| équipementier en télécoms chinois Huawei, le 10 décembre 2001 à Bangalore (Photo : Indranil Mukherjee) |
[14/09/2009 10:28:09] PARIS (AFP) L’équipementier en télécoms chinois Huawei a annoncé lundi dans un communiqué la création de son premier centre de recherche fondamentale en France, une manière de renforcer encore sa présence dans l’Hexagone où il compte déjà un centre de recherche appliquée.
Huawei, installé en France depuis 2003, est “la première société chinoise à investir dans un centre de recherche avancée”, souligne-t-il.
L’équipementier comptait déjà, depuis mars 2007, un centre de recherche à Lannion (Côtes-d’Armor), mais il s’agit d’un centre de recherche appliquée, dédié au développement d’innovations.
L’ouverture de ce premier centre avait coïncidé avec l’annonce par Alcatel-Lucent, l’un des équipementiers les plus menacés par la concurrence chinoise, de la suppression de plus de 200 emplois dans la même ville.
Ce nouveau centre, implanté à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) et spécialisé dans la téléphonie mobile, emploiera, à son ouverture fin septembre, 20 collaborateurs, puis “50 d’ici la fin de l’année”, précise le communiqué.
Interrogée par l’AFP, une porte-parole de Huawei a expliqué que l’objectif du groupe était de compter 200 collaborateurs dans ce centre d’ici quelques années.
Actuellement Huawei emploie 250 personnes en France, où est implanté depuis 2007 son bureau régional pour l’Europe de l’ouest.
Huawei et son compatriote ZTE connaissent une croissance insolente comparée à celle des acteurs historiques du secteur, tels Alcatel-Lucent ou Nokia Siemens Networks, qui voient leurs parts de marché reculer dans le monde.
Huawei, dont les ventes ont augmenté de 43% l’an passé et qui a des contrats notamment avec Orange (France Télécom) et Telefonica, vise une croissance de 25 à 30% en 2009. Sa part de marché dans le monde est passée en un an de 10 à 14%, selon l’Idate (Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe).
