[15/09/2009 11:19:30] PARIS (AFP)
ène du jeu “Batman: Arkham Asylum” |
Les éditeurs ont mis à l’honneur les jeux de tir et de combat en cette période de rentrée, avec notamment deux titres portant sur la Seconde guerre mondiale, mais aussi les super-héros avec une production consacrée à Batman.
Tous ces jeux sont disponibles en Europe et en Amérique du Nord.
– Batman: Arkham Asylum – Après avoir été une nouvelle fois capturé et ramené à l’asile d’Arkham par Batman, le Joker parvient à échapper à ses gardes au moment où ils le raccompagnent à sa cellule. Il lance alors son dernier plan machiavélique qui consiste à piéger son adversaire dans l’asile, où tous les prisonniers sont libérés.
Cette production, pour laquelle un scénario original a été écrit, parvient à parfaitement retranscrire l’univers des comics mettant en scène la célèbre chauve-souris, avec une ambiance sombre et inquiétante. Le Joker est lui plus déjanté que jamais, avec un style qui n’est pas sans rappeler l’interprétation de Heath Ledger dans le long-métrage “Batman: The Dark Knight”.
Dotée de très beaux graphismes, cette production bénéficie aussi d’un doublage de qualité. Les manières de progresser sont également sans cesse renouvelées grâce aux nombreux objets collectés au cours de l’aventure.
(“Batman: Arkham Asylum” – Déconseillé aux moins de 16 ans – Développeur: Rocksteady Studios – Editeur: Eidos Interactive – 65 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)
– Wolfenstein – Monument du jeu de tir en vue subjective, Wolfenstein revient dans un épisode qui suit les pérégrinations de l’agent américain B.J. Blazkowicz. Envoyé en mission pour enquêter sur ce que préparent les nazis en pleine Seconde guerre mondiale, il découvre qu’ils cherchent à tirer parti d’une mystérieuse “énergie du Soleil Noir” incroyablement puissante, qui pourrait leur donner un avantage décisif dans l’optique de la victoire.
ène du jeu vidéo “Wolfenstein” |
Teinté de surnaturel, ce jeu offre une palette d’armes classiques allant du pistolet à la mitraillette mais aussi un étrange médaillon permettant au héros de passer dans une dimension parallèle où il peut se déplacer plus rapidement ou s’entourer d’un bouclier de protection.
Assez réussi visuellement, Wolfenstein parvient à se distinguer de ses concurrents par l’attention portée à son scénario et à ses dialogues. Les parties à plusieurs en ligne sont en revanche décevantes, la faute à des problèmes techniques gênants, comme des ralentissements.
(“Wolfenstein” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Raven Software – Editeur: id Software – 70 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)
ène du jeu “IL-2 Sturmovik: Birds of Prey”. |
– IL-2 Sturmovik: Birds of Prey – Premier épisode sur consoles d’une série débutée en 2001 sur PC, ce jeu fait revivre quelques-uns des grands affrontements aériens de la Seconde guerre mondiale. Les batailles d’Angleterre et des Ardennes font ainsi partie des missions proposées.
Le maniement des avions dépend du niveau de difficulté choisi par le joueur: il peut bénéficier d’aides modernes, et anachroniques par ailleurs, ou bien ne disposer d’aucune information à l’écran et piloter de façon instinctive, renforçant ainsi le réalisme de cette production.
Techniquement abouti, avec des engins qui s’abiment au fur et à mesure des impacts qu’ils reçoivent et des décors très jolis, IL-2 Sturmovik: Birds of Prey offre également une bonne durée de vie, sensiblement allongée par la possibilité de jouer en ligne.
(“IL-2 Sturmovik: Birds of Prey” – A partir de 7 ans – Développeur: Gaijin Entertainment – Editeur: 505 Games – 60 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)
ène du jeu vidéo “SoulCalibur: Broken Destiny” |
– SoulCalibur: Broken Destiny – Après quatre volets parus sur des consoles de salon, SoulCalibur fait son arrivée sur une machine nomade. Sa traditionnelle formule, faite de combats à l’arme blanche, a été conservée et vingt-huit personnages sont de la partie. Malheureusement, aucun scénario n’est présent pour enrober les duels et le jeu se résume principalement à une succession d’affrontements contre une intelligence artificielle assez limitée. Il reste toutefois possible de se confronter à un autre joueur humain en réseau local via une connexion Wi-Fi.
Les développeurs ont, semble-t-il, porté leurs efforts sur l’aspect visuel de leur production et SoulCalibur: Broken Destiny s’affirme comme l’un des plus beaux titres jamais réalisés sur une console portable. La prise en main ne souffre d’aucun défaut et les coups sortent sans difficulté.
(“SoulCalibur: Broken Destiny” – Déconseillé aux moins de 16 ans – Développeur: Namco Bandai – Editeur: Namco Bandai – 30 euros sur Playstation Portable)
ène du jeu vidéo “Metroid Prime Trilogy” |
– Metroid Prime Trilogy – Cette compilation regroupe les trois épisodes de Metroid Prime déjà sortis. Si le dernier d’entre eux avait déjà été publié sur Wii, les deux premiers font leur premier apparition sur cette console. Leur maniabilité a donc été adaptée en conséquence pour tirer parti des manettes à reconnaissance de mouvements, la Wiimote et le Nunchuk. Il est ainsi désormais possible de viser directement l’écran pour réussir des tirs plus précis.
En revanche, les graphismes des deux volets les plus anciens n’ont pas été retouchés, laissant transparaître leur plus grand âge. La longévité de cette compilation dépasse la cinquantaine d’heures mais il reste regrettable qu’aucun contenu inédit n’ait été ajouté, ce qui réserve cette trilogie à ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de jouer à l’un des Metroid Prime.
(“Metroid Prime Trilogy” – A partir de 12 ans – Développeur: Retro Studios – Editeur: Nintendo – 50 euros sur Wii)
ène du jeu vidéo “Dissidia: Final Fantasy” (Photo : Square Enix) |
– Dissidia: Final Fantasy – Série-phare du jeu de rôle, Final Fantasy délaisse l’aventure pour se lancer dans le jeu de combat. Les héros des dix premiers volets sont ainsi réunis pour faire face à leur ennemi juré, l’équipe de développement ayant réussi à donner une cohérence à l’histoire et aux graphismes, alors que les différents épisodes sont sortis avec plusieurs années d’écart.
Loin de n’être qu’un simple jeu de combat, Dissidia: Final Fantasy se permet de proposer quelques touches stratégiques concernant la façon dont les pouvoirs des personnages évoluent.
Extrêmement beau pour un jeu sur console portable, ce titre gagne en intérêt au fur et à mesure que le joueur progresse et débloque de nouvelles capacités pour ses combattants. Seul regret, la débauche d’effets visuels lors des affrontements les rend parfois confus.
(“Dissidia: Final Fantasy” – A partir de 12 ans – Développeur: Square Enix – Editeur: Square Enix – 40 euros sur Playstation Portable)