Nouvelles technologies : la France améliore son classement au niveau mondial

photo_1253168792548-1-1.jpg
Ordinateur portable (Photo : Justin Sullivan)

[17/09/2009 06:33:56] PARIS (AFP) La France se classe au dix-septième rang mondial en termes de compétitivité dans le domaine des nouvelles technologies et a ainsi gagné trois places par rapport à 2008, selon une étude réalisée dans 66 pays et publiée jeudi par l’association des fabricants de logiciels BSA.

L’enquête, conduite pour la 3e année consécutive par la branche information économique de The Economist Group, éditeur de l’hebdomadaire britannique, a évalué les pays selon six critères, parmi lesquels le taux d’équipement, le soutien des pouvoirs publics ou encore l’offre de travailleurs qualifiés.

“La France obtient une moyenne générale de 59,2 sur 100 (contre 78 pour le numéro un, les Etats-Unis), donc il y a toujours matière à amélioration”, a expliqué à l’AFP la porte-parole de Business Software Alliance (BSA) en France, Natacha Jollet-David.

Les cinq pays les mieux classés en Europe sont la Finlande (2e rang mondial), la Suède (3e), les Pays-Bas (5e), le Royaume-Uni (6e) et le Danemark (8e).

La France “se défend plutôt bien” dans “le secteur juridique, car il y a une forte protection de la propriété intellectuelle”, ainsi que sur la qualité de son environnement, jugé “plutôt favorable pour le climat des affaires”, “la disponibilité de l’infrastructure informatique” et “le soutien des pouvoirs publics” au secteur, selon Mme Jollet-David.

En revanche, elle a été moins performante cette année dans la recherche et développement (dépenses dans ce domaine et nombre de brevets) ainsi que dans le “capital humain”, c’est-à-dire la formation des étudiants et le nombre d’emplois dans les nouvelles technologies.

Globalement, “le secteur informatique a quand même bien résisté à la crise”, a souligné Mme Jollet-David, tandis que “l’étude met bien en avant que toute attitude protectionniste ou tout soutien aux champions nationaux est plutôt à éviter si on veut investir sur une croissance à long terme”.