Sauvetage d’Opel : Angela Merkel hausse le ton face aux autres Européens

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ère allemande Angela Merkel aux côtés du directeur général de Peugeot Jean-Marc Gales au Salon de Francfort le 17 septembre 2009 (Photo : Torsten Silz)

[17/09/2009 11:16:44] FRANCFORT, Allemagne (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel a un peu haussé le ton jeudi face aux critiques d’autres pays européens sur sa gestion du dossier Opel, estimant que d’autres pays avaient aussi profité de l’engagement allemand pour le constructeur en difficultés.

“Si nous n’avions pas donné en automne un crédit-relais, d’autres Européens auraient connu des difficultés”, a-t-elle dit. Berlin avait mis 1,5 milliard d’euros à disposition d’Opel pour lui éviter d’être entraîné dans le dépôt de bilan de sa maison-mère américaine General Motors.

“C’est du donnant-donnant”, a dit Mme Merkel à l’occasion de sa visite du stand d’Opel, dans le cadre du salon international de l’automobile de Francfort (ouest).

Elle s’est toutefois engagée à “résoudre les problèmes qui restent dans un esprit d’équité au niveau européen.”

Certains Etats, Belgique en tête, reprochent à l’Allemagne d’avoir fait pression pour une vente d’Opel/Vauxhall à un consortium de l’équipementier Magna et de la banque russe Sberbank pour sauver ses quatre usines Opel, au détriment d’autres sites européens.

Cette cession permet à Mme Merkel de se présenter en sauveur d’Opel avant les élections législatives du 27 septembre.

Carl-Peter Forster, dirigeant des activités de General Motors en Europe, lui a ainsi assuré jeudi: “Les salariés d’Opel ont eu raison de vous faire confiance.”