à Bruxelles, le 17 septembre 2009 (Photo : Gerard Cerles) |
[18/09/2009 17:43:38] PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy reste déterminé à obtenir une limitation des bonus lors du sommet du G20 la semaine prochaine à Pittsburgh (Etats-Unis) mais il est “souple” sur les modalités pour y parvenir, a fait savoir vendredi la présidence française.
“Le président de la République ne renonce pas à l’objectif global, il est souple sur les modalités”, a-t-on indiqué à l’Elysée au lendemain du sommet européen de Bruxelles, où les 27 pays de l’Union européenne (UE) ont souhaité que le G20 instaure des “règles contraignantes” assorties de sanctions sur les rémunérations versées aux traders.
Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi soir à Bruxelles que son ambition était “d’avoir moins de bonus globalement” et “d’avoir des bonus qui soient plus en ligne avec des règles qui les associent avec le risque pris”, a insisté un de ses proches conseillers.
“Je pense que (le président américain) Barak Obama partage ces objectifs globaux, c’est-à-dire une structure de bonus qui soit plus en ligne avec la prise de risque et l’idée qu’il ne faut pas qu’il y ait un développement désordonné des bonus”, a-t-il poursuivi.
Le président français a manifesté à plusieurs reprises ces dernières semaines sa volonté de définir à Pittsburgh un “plafond” pour les bonus. Mais en début de semaine, Barack Obama s’est clairement prononcé contre.
Jeudi soir, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE n’ont pu s’entendre pour demander clairement un “plafonnement” des bonus avec une limite absolue.
Ils se sont bornés à indiquer qu’il fallait “étudier” cette possibilité, comme l’avaient souhaité Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un courrier commun publié au début du mois.