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| La Bourse de New York, (Photo : Spencer Platt) |
[19/09/2009 08:21:21] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York va affronter une semaine maigre en indicateurs mais marquée par le sommet du G20, à la recherche de nouveaux éléments pour alimenter sa progression de la semaine écoulée, qui l’a conduite à son plus haut depuis onze mois.
Wall Street “a eu une très bonne semaine, tout comme celle d’avant, et s’accrocher à ses gains sera son principal problème la semaine prochaine”, estime Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
Sur la semaine écoulée, l’indice phare, le Dow Jones, a progressé de 2,24% à 9.820,20 points. Il a progressé sur quatre des cinq séances de la semaine, lâchant à peine 0,08% jeudi sur des prises de bénéfices.
Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 2,50% à 2.132,86 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 de 2,45% à 1.068,30 points. Les trois indices sont à leurs plus hauts niveaux depuis environ onze mois, près d’un an pour le Nasdaq.
Le marché a profité d’indicateurs économiques meilleurs qu’attendu, en particulier la production industrielle aux Etats-Unis mercredi, et les ventes de détail mardi.
Ces dernières se sont révélées “un catalyseur majeur”, selon Marc Pado, car elles signalent enfin que le consommateur, moteur de l’économie américaine, recommence à dépenser, ce qui permet de “réévaluer en hausse les prévisions de croissance au quatrième trimestre”.
Le marché suivra donc avec attention l’indice définitif de septembre sur le sentiment des ménages américains mesuré par l’Université du Michigan, qui sera publié vendredi.
Mais le chiffre majeur d’une semaine qui n’en comptera qu’une poignée, pourrait être celui des reventes de logements anciens en août, attendu jeudi alors que le secteur de l’immobilier doit encore faire ses preuves au sein des indicateurs en convalescence. Les ventes de logements neufs seront annoncées vendredi.
D’une manière générale, “les indicateurs économiques devraient être solides, en particulier l’indicateur composite de l’activité (lundi) et les chiffres des commandes de biens durables” vendredi, souligne Sam Stovall, de Standard and Poor’s.
Dans ces conditions, le marché pourrait conserver ses gains, même si son niveau est un peu surévalué au niveau actuel, selon l’analyste. “Cela ne ferait pas de mal si on prenait une petite pause”, estime-t-il.
Sans en attendre des conclusions décisives, le marché gardera un oeil sur la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et sur le sommet du G20, qui regroupe les principaux pays avancés et émergents.
Mercredi, le communiqué de la banque centrale américaine sera scruté à la recherche d’indications sur l’avenir de sa politique d’assouplissement quantitatif (les rachats de titres de dettes sur les marché) mais aussi sur un éventuel calendrier de remontée des taux.
“Les investisseurs vont lire le communiqué du FOMC de près car certains pensent que la Fed pourrait suggérer qu’elle va relever les taux plus tôt qu’on ne l’espère”, avance Sam Stovall.
Quant au G20 qui se réunira à Pittsburgh, dans l’est des Etats-Unis, jeudi et vendredi, il aura un impact “seulement en cas de communiqué qui indiquerait que les plans de relance vont être terminés très rapidement”, selon l’analyste. “De nombreux investisseurs estiment que la reprise économique est fragile”.
Le marché obligataire a reculé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans, qui évolue en sens inverse de son prix, est monté à 3,374% contre 3,343% vendredi dernier, et celui à 30 ans à 4,231% contre 4,175% une semaine plus tôt.
