Voilà, à force d’intox et après avoir avalé ma soupe, et regardé la télé, j’ai
décidé de vous parler de ces longs instants bien gentils coupés par des courts
morceaux de feuilletons pleins de gens qui traficotent et qui, les uns le font à
l’université, les autres sur les chantiers et les autres partout.
D’ailleurs, si des experts comptent minutieusement le nombre de minutes de pub,
combien mesurent le nombre de malversations faites ou imaginées durant ces
feuilletons ou la fiction dépasse la réalité ! Comme vous le savez, si je
constate que la circulation est devenue plus fluide et le trafic plus facile en
ville, à la télé c’est l’embouteillage, c’est presque devenu un chou coup –gorge
notre petit écran ….
Alors revenons à ce magnifique personnage de pub dont la réputation a dépassé
les frontières –les bônois se régalent de Lakhdar– qui symbolise toutes les
composantes de la vie : d’abord les petits hommes sont en vert comme venus d’une
autre planète, le principal personnage hésite à partager et comme l’effeuillage
de la marguerite lui donne tort, il passe au stade de la chmata et son copain
manque de pot sous l’œil ahuri d’un peintre en bâtiment installé sur l’échafaud
– age …..
Car ce qui est chouette dans ces minutes de pub, c’est que ”tout le monde il
est beau tout le monde il est gentil” et personne ne fait du mal à personne et
heureusement que ces longs moments viennent couper les courts feuilletons où
l’on retrouve souvent les mêmes ou presque qui passent leur temps à se taper
dessus, ce qui fait que, souvent, on perd le fil de l’histoire.
Moi dans tout ce beau monde, hormis le Lakhdar de la pub qui est plein de
vérité, il y en a un seul qui me plaît, c’est ce sacré chouccou qui, lui, est
plein de vraies faussetés, mais qui livre au moins un slogan clair, net et
précis : je fais du mal et je le sais !