âtelet-Les-Halles, le 22 novembre 2007 à Paris (Photo : Patrick Kovarik) |
[22/09/2009 10:31:32] PARIS (AFP) Le secrétaire d’Etat au développement de la région-capitale Christian Blanc juge mardi “évident qu’il y aura, à moyen terme, une revalorisation de la tarification” des transports en Ile-de-France, dans une interview au Figaro.
“Les Franciliens devront prendre conscience que le prix de leur ticket est plus faible que dans les autres métropoles françaises”, affirme M. Blanc, rappelant que le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France) “est en charge de la politique tarifaire sur le réseau existant”.
Le secrétaire d’Etat évalue à “20,5 milliards d’euros” le coût de son projet de métro automatique autour de Paris, qui desservira “une quarantaine de gares autour desquelles se développeront des territoires stratégiques”.
Ceci permettrait selon lui une croissance du PIB francilien de “4% d’ici à 10 ans” et la création de “800.000 emplois”.
Il envisage “les premiers coups de pioche pour 2012-2013”, si le Parlement adopte “avant février” le projet de loi qui “pose les premières pierres du Grand Paris”.
“Ecartant totalement l’idée d’un financement exclusivement budgétaire” pour cette “double boucle” autour de Paris, M. Blanc répète qu’un emprunt sera lancé mais fixe cette fois-ci sa durée à “une quarantaine d’années”.
écembre 2009. (Photo : Miguel Medina) |
Un nouvel établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), la “Société du Grand Paris”, portera cet emprunt et récupérera par ailleurs “tout ou partie de la valorisation foncière créée autour des gares”.
Il disposera de deux autres ressources: “les recettes commerciales tirées de l’implantation des activités de commerce et de service et des recettes fiscales ad hoc qui pourraient s’inspirer en partie des propositions faites par Gilles Carrez”, rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale.
Pour lever l’emprunt, “d’environ 16 milliards” selon Le Figaro, “il faudra doter cet EPIC d’un capital suffisant de l’ordre de 4 milliards d’euros”, dont “l’Etat devra porter la plus grande partie”, dit-il.