Budget 2008 de l’UE : la France, principale bénéficiaire avec l’agriculture

photo_1253622910970-1-1.jpg
Logo de l’euro (Photo : Boris Roessler)

[22/09/2009 12:39:12] BRUXELLES (AFP) La France a été la principale bénéficiaire du budget de l’UE en 2008, avec 13,7 milliards d’euros, mais avec une contribution de 18 milliards d’euros, elle reste contributeur net, révèle le rapport financier publié mardi par la Commission européenne.

La France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie sont les quatre principaux bénéficiaires avec 47,3 des 116,5 milliards d’euros inscrits au budget de l’UE pour les dépenses en 2008, mais leur part combinée à régressé, passant de 48% à 45% entre 2007 et 2008, souligne le rapport.

Le budget commun a versé 10 milliards d’euros aux agriculteurs français, le plus gros montant en aides directes perçu par ce secteur, devant les Espagnols (7,1 milliards), les Allemands (6,6 milliards) et les Italiens (5,4 milliards).

Les aides directes et les soutiens à l’agriculture ont coûté 43,3 milliards d’euros en 2008, soit 37% du budget. Ajoutés aux dépenses pour le développement rural, la pêche et l’environnement –11,5 milliards–, ces financements représentent 53% des dépenses communautaires.

Les politiques en faveur de l’emploi et aux mesures de compétitivité représentent le second poste de dépenses avec 45,6 milliards d’euros, soit 40% du budget. Leurs montants ont peu varié par rapport à 2007.

La Grèce est la principale bénéficiaire des fonds dits de cohésion avec 4,7 milliards, suivie par la Pologne (4,6 milliards), l’Espagne (4,3 milliards) et l’Italie (3,7 milliards.

Le solde a été ventilé entre les dépenses d’administration (7,3 milliards d’euros), les politiques étrangères (6,2 milliards), la citoyenneté et la sécurité (1,3 milliard).

Plus de 105 milliards ont été dépensés directement dans les 27 Etats de l’UE.

Dix pays dont la France ont une contribution supérieure à ce qu’ils reçoivent: Danemark, Allemagne, France, Italie, Chypre, Pays-Bas, Autriche, Finlande, Suède et Royaume Uni.

Mais la Grande-Bretagne est dans une position particulière, car tous ses partenaires se cotisent pour lui reverser le chèque de ristourne sur sa contribution obtenu par Margaret Thatcher en 1984. En 2008, il a été de 6,3 milliards d’euros.

Les deux principaux contributeurs sont la France, avec 1,7 milliard et l’Italie, avec 1,4 milliard d’euros. Mais Malte, l’un des pays les plus pauvres de l’UE, a également versé son tribut à son ancien colonisateur: 4,9 millions d’euros.