Partenariat public-privé (PPP) : “premiers résultats encourageants” selon Lagarde

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La ministre de l’Economie et des Finances Christine Lagarde le 22 septembre 2009 (Photo : Eric Piermont)

[23/09/2009 09:49:12] PARIS (AFP) Les “premiers résultats des partenariats public-privé sont encourageants”, a affirmé mercredi la ministre de l’Economie Christine Lagarde.

“Les premiers résultats enregistrés pour la période 2004-2008 sont très prometteurs: les collectivités locales comme l’Etat ont démontré leur adhésion aux différents outils de partenariat public-privé”, a dit Mme Lagarde lors d’une conférence consacrée aux “impacts de la crise sur les PPP” organisée par le quotidien Les Echos.

Outre les contrats de PPP proprement dits (plus de 100 opérations lancées, dont 40 attribués pour un montant cumulé d’investissement de 770 millions d’euros), Mme Lagarde a cité les 47 opérations de baux emphytéotiques hospitaliers (BEH) lancés, dont 34 attribués, pour un investissement de 1,2 milliard, et celles qui ont permis la construction d’une vingtaine de casernes de gendarmeries et de sept établissements pénitentiaires.

“Nous aurions pu craindre une situation grave de blocage des PPP au moment où une vague de très gros projets arrivait sur le marché”, a reconnu la ministre de l’Economie.

Mme Lagarde a souligné que la crise économique avait entraîné au contraire un “paradoxe des PPP: une incitation conjoncturelle à renforcer l’investissement public” grâce au plan de relance et à la garantie de l’Etat pouvant aller jusqu’à 80% du financement des projets.

Mme Lagarde a cité notamment la LGV Tours-Bordeaux (7 milliards), dite Sud Europe Atlantique (SEA), la LGV Bretagne Pays de Loire (3,5 milliards), CDG Express (1,2 milliard) et le tram-train de La Réunion (1,6 milliard).

La ministre de l’Economie a annoncé qu’elle remettrait “avant la fin du mois à Réseau Ferré de France (RFF) les conditions d’octroi de la garantie de l’Etat concernant le projet de LGV SEA”.

Les PPP permettent à un ou plusieurs acteurs privés de se charger du financement, de la réalisation et de la maintenance d’équipements publics (autoroutes, stades, hôpitaux…) pendant une longue période, généralement 25 ans à 35 ans, en échange d’un loyer ou de recettes d’exploitation.