ées d’une aciérie dans la banlieue de Pékin, le 17 juillet 2008 (Photo : Peter Parks) |
[23/09/2009 13:00:31] WASHINGTON(AFP) (AFP) Les Etats-Unis pressent les principaux pays développés et en développement de s’accorder sur un plan pour supprimer les subventions publiques allouées au secteur des énergies fossiles, a annoncé mercredi la Maison Blanche à la veille du sommet du G20.
Le plan entre dans le cadre des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, améliorer la sécurité énergétique, la santé publique et l’environnement, ainsi que pour promouvoir une croissance économique plus rapide et aider à rediriger les ressources des Etats vers les pauvres, selon des responsables.
“Je dirais simplement que nous mettons sur la table le désir d’obtenir un accord pour éliminer les subventions aux énergies fossiles”, a expliqué Mike Froman, conseiller national adjoint à la sécurité nationale pour les affaires économiques internationales.
“Nous travaillons avec le reste des Etats du G20 pour voir si nous pouvons parvenir à un accord”, a-t-il ajouté à la veille du sommet des vingt principales économies développées et émergentes à Pittsburgh (Pennsylvanie, est).
Le président américain Barack Obama a affirmé mardi lors du sommet de l’ONU sur le climat qu’il entendait “travailler avec ses collègues du G20 pour éliminer (ces subventions) pour mieux faire face au défi du changement climatique”.
M. Froman a refusé de détailler le plan américain, indiquant que les négociations se poursuivaient, mais a cité plusieurs études indiquant que les Etats en développement principalement versent des milliards de dollars pour ces subventions.
Or selon M. Froman, celles-ci drainent les ressources gouvernementales, aggravent la balance des paiements ce qui conduit à un déficit des investissements et peut contribuer à des carences en énergie.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estiment toutes deux qu’une élimination de ces subventions permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de jusqu’à 12% d’ici 2050.