“Le monde doit saisir cette opportunité historique pour faire un réel progrès
pour limiter l’émission de carbone dans le secteur de l’aviation”, a déclaré
Willie Walsh mardi 23 septembre au forum des Nations unies sur le changement
climatique à New York.
Le président de British Airways a appelé les leaders mondiaux à soutenir
l’accord sans précédent passé entre les compagnies aériennes, les fabricants
d’avion et leurs fournisseurs, ainsi que les aéroports. Cet accord se fixe comme
objectif de réduire l’émission de carbone de l’industrie aérienne de 50% d’ici
2050.
M. Walsh a ajouté: “Le prochain sommet de Copenhague représente une opportunité
historique pour l’aviation pour s’unir aux efforts déployés dans le monde entier
pour lutter contre le changement climatique.
“Les émissions de l’aviation internationale n’étaient pas inclus dans le
Protocole de Kyoto il y a 12 ans. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de
rectifier cette omission – et nous devons la saisir.
“Nos propositions représentent les solutions les plus pratiques et les plus
efficaces en matière d’environnement pour réduire l’impact du carbone émis par
l’aviation. Ce sont les meilleures options pour la planète, et nous encourageons
vivement les Nations Unies à les adopter.”
M. Walsh participait au Forum des Nations Unies sur le Changement Climatique au
siège des Nations Unies à New York aux côtés de cadres supérieurs de Qatar
Airways, SAS et de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA).
Cet évènement, faisant partie des préparations pour le sommet de Copenhague en
Décembre, a vu la participation de près de 250 chefs de gouvernements,
environnementalistes et chefs d’entreprises venus du monde entier.
Paul Steele, directeur de l’environnement à l’IATA, a déclaré:
“L’industrie aérienne est unie pour soutenir une approche sectorielle globale
pour réduire l’émission de carbone. Voilà ce que Copenhague peut réaliser.
L’alternative d’un patchwork de politiques régionales et nationales ne mènera
qu’à des règlementations qui se chevaucheront ou qui se contrediront, à des
distorsions concurrentielles et, potentiellement, ne fera qu’augmenter les
émissions de carbone.”
Les 230 compagnies affiliées à l’IATA, soutenues par les avionneurs, les
fournisseurs dans le domaine du contrôle aérien et les aéroports, ont conclu un
accord mentionnant des objectifs spécifiques pour l’industrie et les procédures
pour les atteindre:
Améliorer l’efficacité énergétique d’en moyenne 1,5% par an d’ici 2020;
Stabiliser les émissions de gaz carbonique (et atteindre une croissance neutre)
à partir de 2020;
Réduire les émissions de CO2 de 50% d’ici 2050, par rapport au niveau de 2005;
Soumettre aux Nations Unies un cadre et des mécanismes pour atteindre ces
objectifs d’ici Novembre 2010.
M. Walsh a déclaré: “L’industrie aérienne a travaillé avec acharnement pour
tomber d’accord sur ce plan d’action commun, ce qui donnera à l’ONU un contrôle
complet sur le monitoring et la régulation des émissions de carbone de
l’aviation dans le monde entier.
“Ceci permettra à l’aviation de jouer pleinement son rôle dans l’effort global
qui sera décidé à Copenhague pour éliminer les gaz à effet de serre dans tous
les secteurs économiques”.