à l’ouverture du G20 le 24 septembre 2009 à Pittesburgh aux Etats-Unis (Photo : Jewel Samad) |
[25/09/2009 04:13:32] PITTSBURGH (Etats-Unis) (AFP) Les dirigeantsdes pays du G20 ont entamé jeudi soir vers 20H00 locales (OOH00 GMT vendredi) un sommet consacré à l’après-crise financière et aux moyens d’éviter qu’elle ne se reproduise.
Le président américain Barack Obama et son épouse Michelle ont accueilli l’un après l’autre leurs hôtes au jardin botanique de Pittsburgh, avant un dîner de travail centré sur la réforme des institutions financières internationales, enjeu d’un véritable bras de fer entre pays riches et émergents.
Ces derniers, qui s’estiment insufisamment représentés au sein du Fonds monétaire international (FMI), réclament du G20 qu’il prenne des engagements concrets sur ce point. Les Européens de leur côté rechignent à renoncer à leur pouvoir au sein de cette institution internationale.
Le sommet doit se prolonger vendredi avec deux sessions de travail plénières, consacrées au cadre macroéconomique, au moment où les signes de reprise se multiplient, et aux moyens de mieux réguler la finance internationale, un an après la chute de la banque d’affaires Lehman Brothers.
Plusieurs participants, dont le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, ont souligné les progrès réalisés dans les discussions préparatoires sur l’épineuse question des bonus des banquiers et des traders, objet de fortes divergences il y a encore quelques jours entre les Etats-Unis et les Européens.
Sur la question du réchauffement climatique, le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside actuellement l’UE, s’est dit “très inquiet” des négociations, qui, a-t-il affirmé, ne vont “pas dans le bon sens”.