230.000 abonnés au très haut débit en France, +35% en six mois

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ésentant des effets de lumière sur des fibres optiques

[28/09/2009 16:07:34] PARIS (AFP) Quelque 230.000 foyers étaient abonnés fin juin à un réseau très haut débit en France, via la fibre optique, ce qui représente une hausse de 35% en six mois, selon les chiffres de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) publiés lundi.

Pour plus de 50.000 d’entre eux, la fibre arrive directement à leur domicile, tandis que pour les 180.000 autres, abonnés au câblo-opérateur Numericable, elle s’arrête en pied d’immeuble, avec une terminaison en câble coaxial.

La semaine passée, lors d’une conférence de presse, Numericable a précisé qu’il comptait en septembre quelque 195.000 abonnés.

Le nombre d’immeubles équipés d’une fibre jusqu’au domicile et raccordés au réseau d’au moins un opérateur s’élevait fin juin à plus de 33.000 (+60% depuis janvier) et celui des foyers éligibles au très haut débit à environ 650.000 (+50%).

Selon l’Idate (Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe), la France se classait en juin en tête en Europe pour le nombre de foyers raccordables au très haut débit et troisième en terme d’abonnés.

Dans leur majorité, ces réseaux se trouvent en région parisienne et dans les grandes agglomérations, même si Numericable est également présent dans des villes de taille plus modeste.

Le déploiement de la fibre a été en panne durant plusieurs mois en France, les opérateurs s’opposant sur la manière de déployer le réseau.

Pour les grandes villes, l’Arcep s’est prononcée fin juin en faveur de la possibilité d’installer plusieurs fibres par logement – une par opérateur le souhaitant – un modèle défendu par Free mais vivement critiqué par Orange (France Télécom). L’Autorité de la concurrence s’y est aussi dit favorable le 22 septembre.

Le débat se concentre désormais sur les zones moyennement denses. Les opérateurs, réunis à ce sujet mi-septembre à l’Elysée, doivent exposer par écrit leur position dans les prochains jours.

Selon plusieurs sources proches du dossier, SFR et Free soutiennent l’idée d'”un opérateur mutualisé”, dans lequel la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et les opérateurs investiraient, et qui construirait un seul et unique réseau. Un modèle défendu par le président de la CDC, Augustin de Romanet, mais auquel Orange s’oppose.